1° Trouble de la vue causé par une éclatante lumière.
C'est une lumière et comme un éblouissement qui les gêne [MASS., Av. Épiph.]
Éblouissement solaire, état de la vue quand, sortant du grand jour où nous voyions très bien, nous descendons dans une cave et y sommes d'abord aveuglés. Trouble de la vue causé par quelque incommodité, telle qu'une congestion cérébrale.
Il m'a pris tout à coup des éblouissements [TRIST., M. de Chrispe, III, 4]
2° Fig.
La grande estime que nous avons pour quelques prédicateurs peut venir de notre éblouissement et de notre illusion [BALZAC, dans RICHELET]
Quoiqu'il ne soit pas certain que le cœur ait part à tous les éblouissements de l'esprit [NICOLE, Essais, t. VIII, 2e partie, p. 77, lettre XI, dans POUGENS.]
Descartes ne parle pas de l'effroi qui provient d'un éblouissement de notre esprit au sujet d'un objet épouvantable [BERN. DE ST.-P., Harm. v.]
HISTORIQUE
XVIe s.
Il lui prenoit un esblouissement d'yeulx, et un tournoyement de teste, soudain qu'il entendoit le son des trompettes [AMYOT, Arat. 36]
ÉBLOUISSEMENT. n. m. État de la vue troublée par trop de lumière, par un éclat trop vif. Il est impossible de regarder le soleil sans éblouissement. Fig., Le spectacle de cette grande fortune lui a causé une sorte d'éblouissement.
Il signifie aussi Altération de la faculté de voir, occasionnée par une cause interne. Il me prit un tel éblouissement que je n'y voyais plus. Cette affection est souvent accompagnée de vertiges et d'éblouissements.
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