| Indicatif présent |
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| je cloue |
| tu cloues |
| il/elle cloue |
| nous clouons |
| vous clouez |
| ils/elles clouent |
Fig. et fam., Clouer la bouche, Réduire quelqu'un au silence.
Il signifie quelquefois par extension Fixer d'une manière quelconque un objet contre un autre, sur un autre. Il le saisit à la gorge et d'un coup d'épée le cloua, le tint cloué contre la muraille.
Il signifie aussi figurément Assujettir quelqu'un, le fixer dans une résidence, un état, une position. Son emploi le cloue à Paris. Une maladie cruelle me cloue dans mon lit. Cet homme ne s'en ira pas, il est cloué sur sa chaise. Il est cloué sur son ouvrage, sur ses livres. Il est toujours cloué à son bureau.
Ce cavalier est cloué sur son cheval, Il s'y tient ferme, il ne quitte point la selle, quelque violents que soient les mouvements de son cheval.
Clouer quelque chose, Clauo aliquid figere.
Clouer contre une croix, Crucifigere.
CLOUER, CLOUTER, v. a. Il ne faut pas confondre ces deux verbes. Le 1er signifie atacher avec des clous, et le 2d, garnir de clous. — Clouer des lates, des images contre une murâille; clouer une caisse. — Clouter un étui, une boite de montre, etc.
CLOUER s'emploie au figuré, ordinairement au mode passif. Il ne bouge de ce lieu, il y est cloué; il est cloué à son bureau, il est fort assidu à son travail. "Tous les jours, malgré moi, je suis cloué sur mon ouvrage, Boil. "À~ moins que d'être cloué à Paris, rien ne peut m'empêcher d'aller à Poissi. Voit.