GONFLEMENT, s. m. GONFLER, v. act. [Gonfleman, flé: 2e e muet au 1er, é fer. au 2d.] Gonfler, rendre enflé. Gonflement, enflûre. "Les légumes gonflent l'estomac. "Gonflement de rate, d'estomac, etc. = Gonfler, est aussi n. et réc. "Dès qu'il a mangé, l'estomac lui gonfle. "Sa rate se gonfle. = Le subst. ne se dit qu'au propre; le verbe s'emploie élégamment au figuré. "Sa fortune l'a gonflé d'orgueil. Acad. "L'orgueil dont nous sommes gonflés. LA BRUY. "Quoique gonflé de sa victoire, il conserva toujours l'aparence de la modération.
L'un est plein de respect, l'autre gonflé d'audace.
Corn.
"Gonflé de son mérite, de l'amour de soi-même. = Il est au figuré plus en usage au passif qu'à l'actif.