Faute de celui qui se méprend.
L'essence de la méprise consiste à ne la pas connaître [PASC., Entretien avec Saci.]
Que les vastes connaissances et l'élévation du génie sont de fausses lueurs qui n'ont rien de plus réel que la méprise qui les admire [MASS., Conti.]
C'est moi qui, pour la mienne, ayant pris sa valise, Ai su me prévaloir d'une heureuse méprise [REGNARD, Ménechmes, V, 6]
On n'a pas encore pu faire des observations assez sûres pour savoir de quel côté est l'erreur [touchant le jour de la planète Vénus] ; mais cette erreur ne peut être qu'une méprise des yeux, une erreur d'observation, et non de raisonnement [VOLT., Phil. Newt. III, 8]
Si le jésuite Daniel a pris un abbé guerrier, martialem abbatem, pour l'abbé Martial, cent historiens sont tombés dans de plus grandes méprises [ID., Dict. phil. Abus des mots.]
Je crois que les méprises où je fais voir que vous êtes tombé me dispensent d'entrer dans de plus grands détails [CONDIL., Lett. à l'aut. des lett. à un Améric.]
Il dit en même temps que ce taïbi est le même animal que le tlaquatzin de Hernandez ; c'est ajouter la méprise à l'erreur [BUFF., Quadrup. t. IV, p. 159]