On l'emploie figurément dans un sens péjoratif. Cet homme se livre à un étrange négoce. On ne sait quel négoce font ces gens-là.
Negoce, Negotium.
NÉGOCE, s. m. NÉGOCIABLE, adject. NÉGOCIANT, s. m. [1re é fer. ia dans le 2d, est de deux syll. ci-able: dans le 3e il n'en forme qu'une seule, cian. Richelet met Négotiant en ligne, et Négociant dans l'exemple.] Négoce, comerce, trafic de marchandise. Il ne se dit guère que du comerce en grôs. Le négoce, dit l'Abé Girard, regarde les afaires de banque et de marchandise; le comerce et le trafic ne regardent que celles des marchandises; avec cette diférence que le comerce se fait plus par vente et par achat, et le trafic par échanges. = On ne dit pas le négoce, mais le comerce d'un État, d'un peuple. On doit donc dire, le comerce, et non pas le négoce de la France. Acad. = Figurément, (st. famil.) Intrigue, afaire. "Il fait un vilain négoce. Il se mêle d'un dangereux négoce; de plusieurs négoces, de bien des négoces.
NÉGOCIABLE se dit des éfets de comerce, de banque, d'agiotage, qui peuvent être négociés. "Ce billet n'est pas négociable. On ne le dit point des marchandises.
NÉGOCIANT, celui qui fait négoce, qui négocie: grôs, riche, habile Négociant. = Négociant se dit de celui qui achète et vend en grôs: Marchand~, de celui qui vend en détail. = Quelques Auteurs ont employé adjectivement ce substantif. "Peuple négociant, Nation négociante. "La partie négociante de la Nation jugeoit que son comerce seroit chargé de lourds impots. Targe, Traduct. de Smollet. On dit comerçant.