Tessé piaffait et se pavanait de son chapeau [SAINT-SIMON, 60, 8]
Le pigeon mâle se contente de tourner en rond en piaffant et se donnant des grâces autour de sa femelle [BUFF., Ois. t. IV, p. 388]
2° En parlant du cheval, frapper des pieds la terre. Cheval qui piaffe d'impatience. Terme de manége. Se dit d'un cheval qui, en marchant, lève les jambes de devant fort haut et les replace précipitamment presque au même endroit. Piaffer n'est pas trépigner. S. m. Le piaffer, air bas de manége, dans lequel le cheval lève vite et successivement, et détache de terre les bipèdes diagonaux, sans avancer ni reculer. Il se conjugue avec l'auxiliaire avoir.
HISTORIQUE
XVIe s.
Paroles piafées, qui ressemblent plustost à un jargon de gueux.... [RONS., 584]
Les depenses superflues et vaines sont odieuses aux subjects, qui murmurent qu'on en depouille mille pour en vestir un, que l'on piaffe de leur substance [CHARRON, Sagesse, p. 417, dans LACURNE]
PIAFFER. v. intr.T. de Manège. Il se dit d'un Cheval qui, en marchant, lève les jambes de devant fort haut et les abaisse en frappant le sol sans presque avoir avancé.
Il s'emploie au figuré et signifie S'agiter bruyamment. Cet homme piaffait d'impatience.
Piaffer, actif. acut. Signifie se porter envers les autres avec braverie, menaces et oppression, voyez Piaffe. Superbire, Insolescere in arrogantis et fastuosi morem.
Tout le contenu de ce site, y compris les dictionnaires, thésaurus, la littérature, la géographie, et d'autres données de référence, est fourni à titre informatif seulement. Cette information ne doit pas être considérée comme complète, à jour, et n'est pas destinée à être utilisée à la place d'un avis, d'une consultation, ou d'un conseil d'ordre juridique, médical, ou d'un autre domaine.