| Indicatif présent |
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| je jaillis |
| tu jaillis |
| il/elle jaillit |
| nous jaillissons |
| vous jaillissez |
| ils/elles jaillissent |
JAILLIR, v. n. JAILLISSANT, ANTE, adj. JAILLISSEMENT, s. m. [Ja-gli, gli-san, sante, gli-ceman: mouillez les ll: 3e lon. au 2d et au 3e, e muet au dern.] Jaillir, c'est, en parlant des fluides, sortir impétueûsement. Jaillissant, qui jaillit. Jaillissement, action de jaillir. "L'eau qui jaillit. "Quand on lui ouvrit la veine, le sang jaillit, etc. "Eaux, fontaines, jaillissantes. "Le jaillissement des eaux, du sang.
REM. Jaillir, ne se dit que dans le propre. Dans le figuré on dit rejaillir. "L'honeur de cette action rejaillit sur lui. L. T.
Jaillir, rejaillir. (Synon.) Le 1er fut condamné sans raison par Vaugelas: l'usage l'a maintenu dans son ancienne possession. Ménage, qui le protégeoit, observe qu'on dit jaillir, pour marquer une action simple, absolue et directe, et rejaillir, pour signifier le redoublement de cette action.
J'aime ces jeux, où l'onde en des cannaux pressée
Part, s'échape et jaillit avec force élancée.
Poème des Jardins.
Faites courir, bondir et rejaillir cette onde.Ibid.
"La veine s'ouvre et le sang jaillit: il rejaillit de toute part sur le lit du malade, etc. ROUB. Synon.