PETILLANT, ANTE, adj. PETILLEMENT, s. m. PETILLER, v. n. [Peti-glian, glian-te, glie-man, glié; 1re e muet: mouillez les ll: 3e lon. aux deux premiers, e muet au 3e, é fermé au dern. = Le Dict. d'Ortog. et le Rich. Port. mettent un accent aigu sur la première syllabe, pétillant, etc. L'Acad. ne met point d'accent: ces mots sont dérivés de peter, qui n'en a point.] Petiller, c'est éclater en faisant du bruit à plusieurs reprises. "Le sel, les feuilles de laurier petillent dans le feu. "Du feu, du bois qui petille. = Briller avec éclat. "Du vin, des yeux qui petillent. "Le sang lui petille (lui bout) dans les veines. = Il régit quelquefois de devant les noms et les verbes. "Il petille d'esprit. "J'en petillais d'avance (de joie). "Il petille (il grille) de le faire
PETILLANT, qui petille: "Vin, sang petillant. "Des yeux petillans.
PETILLEMENT, action de petiller. "Le petillement du sel, du salpêtre dans le feu, etc.