Un repas prié, Un repas qui se donne à un certain nombre de personnes invitées.
Faire ses quatre repas se dit d'une Personne qui a bel appétit et qui vit largement.
Repas, m. acut. Vient de Pastus Latin, qui descend de Pascor, Pastus, Refectio, Et combien qu'en faulconnerie on die un past vif, qui est plus approchant du Latin, ainsi que Pasto Italien, et Appast François: si ne dit on Repast, ains Repas, qui signifie non pas le disner ou soupper seulement, ains toute repeuë. Ainsi dit on: Il fait trois, quatre, et plus grand nombre de repas le jour, c'est à dire trois ou quatre repeuës. Auquel mot Re n'est pas iteratif. Car on dit aussi, Il ne fait qu'un repas le jour, non plus qu'en ce verbe Repaistre, qui signifie aussi simplement paistre, Pascere.
Prendre son repas, Capere cibum, Epulari.
Prendre son repas avec aucun, Coenam cum aliquo facere, Coenare, vel Cibum cum aliquo sumere.
Prendre son repas civilement, et manger de mesme que tous les autres qui sont avec vous, Ciuiliter comedere.
La laictue clost le repas, Claudit coenas lactuca.
Ou prendrons nous nostre repas? Vbi esuri sumus?
REPâS, s. m. [Repâ: 1ree muet, 2e lon.] Réfection, nourritûre qu'on prend à des heures réglées. On le dit sur-tout du diner et du souper. "Aux heures du repâs. Avant ou aprês le repâs. "Ne manger qu'à ses repâs, etc. Faire ses quatre repâs "Vous manquez de tout, et quelquefois même vous vous dérobez un repas. VOLT. = Repâs prié, qui se done à un certain nombre de persones invitées.
Rem. Suivant le Dict. de Trév. on dit en Théologie, que la comunion est un repâs céleste; et un Sermon, un repâs spirituel: c'est du vieux style: on dit au figuré, festin ou banquet; et non pas repâs, et ces deux mots ne vaudraient même rien, parlant d'un Sermon.