TRANSMISSION
(tran-smi-sion ; en vers, de quatre syllabes) s. f.1° Action de transmettre ; résultat de cette action.
Fig.Nous ne concevons ni l'état glorieux d'Adam, ni la nature de son péché, ni la transmission qui s'en est faite en nous [PASC., Pens. XII, 12, édit. HAVET.]
Les enfants ne jouissent des biens du père que par transmission de son droit [J. J. ROUSS., Orig. 2]
La transmission de la noblesse sénatoriale de père en fils [NAUDET, Instit. Mém. inscr. et belles-lettres t. VIII, p. 407]
2° Terme de physiologie. Transmission héréditaire, passage de certaines conditions physiques ou morales des parents aux enfants.
La transmission des maladies chroniques des pères aux enfants [PORTAL, Instit. Mém. scienc. 1807, 2e sem. p. 162]
3° Terme de physique. Propriété d'un corps qui laisse passer la lumière ou la chaleur ; il s'oppose à réflexion.
La transmission de la lumière à travers les corps transparents [BUFF., Hist. min. Introd. t. VII, p. 234]
La transmission de la chaleur par les divers métaux [GUYTON DE MORVEAU, Inst. Mém. scienc. 1808, p. 21]
4° En mécanique, transmission de mouvement, communication de mouvement d'un corps à un autre. Engin qui sert à procurer la transmission. Manufacture de transmission de toute nature.
ÉTYMOLOGIE
- Lat. transmissionem, de transmissum, supin de transmittere, transmettre.
Émile Littré's Dictionnaire de la langue française © 1872-1877