chambrier
(Mot repris de chambriers)CHAMBRIER
(cham-bri-é) s. m.HISTORIQUE
- XIIIe s. Et le vent de par lou roy li mestre chamberier lou roy [, Liv. des mét. 195]Li tainturier qui demeurent en la terre du chamberier [, ib. 138]
- XVIe s. Le roy ouit un chambrier du Grand-Seigneur, venu pour reconfirmer leur amitié [D'AUB., Hist. I, 206]Et se payent propines grosses aux huissiers, chambriers, protenotaires [du pape] [M. DU BELLAY, 174]
ÉTYMOLOGIE
- Provenç. cambrier, camarier ; catal. camarer ; espagn. camerero ; ital. cameriere ; bas-latin, camerarius, de camera (voy. CHAMBRE).
chambrier
Il n'est plus employé aujourd'hui qu'au féminin et désigne une Servante de chambre. Il a même vieilli dans cette acception.
Il est surtout employé comme terme d'Arts et désigne, par extension, Certains objets qui servent à faire tel ou tel ouvrage, le Bâton au bout duquel est attachée une courroie, une Longe de cuir pour fouetter les chevaux dans un manège, le Bâton qui sert à soutenir une voiture quand on a dételé les chevaux ou quand les charrons la réparent.
chambrier
Chambrier, Camerarius, Famulus cubicularius.
chambrier
CHAMBRIER, s. m. [Chan-brié, 1re lon. 2e é fer. dout.] 1°. Oficier claustral dans quelques Monastères et dans quelques Chapitres, etc. = 2°. Grand-Chambrier était aûtrefois un grand Oficier de la Courone, qui avait l'Intendance de la chambre du roi. = 3°. En plaisantant, Conseiller de la Grand'Chambre du Parlement. Il est Grand Chambrier.