chemineau
(Mot repris de chemineaux)chemineau
n.m.Vx ou litt. Vagabond qui parcourt les chemins ; trimardeur.
Remarque: Ne pas confondre avec cheminot.
CHEMINEAU
(che-mi-nô) s. m.Cheminée portative.
HISTORIQUE
- XVe s. Et renversa les busches en la cheminée sur les cheminaux [chenets] [FROISS., II, III, 10]
ÉTYMOLOGIE
- Cheminée.
SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE
- 2. CHEMINEAU (che-mi-nô), s. m.
- XIIIe s. L'autres crie : Gastiaus rastes, Je les aporte toz fetis ; Chaudes tartes et siminiaus [GUILL. DE LA VILLENEUVE, les Crieries de Paris, dans les Fabliaux de Barbazan, t. II, p. 276](Méon dit en note que siminel est encore le nom d'un gâteau en Picardie).
- C'est une autre forme de l'anc. franç. seminel, sorte de gâteau, bas-lat. simenellus, du lat. simila, fleur de farine.
Nom, à Rouen, d'un petit pain lourd en forme de turban que l'on mange dans le carême avec du beurre salé, [, Rev. crit. 1er janv. 1876, p. 12]
HISTORIQUE
ÉTYMOLOGIE
chemineau
CHEMINEAU. n. m. Ouvrier qui parcourt les campagnes, et, plus ordinairement, Vagabond, rôdeur, qui vit de petites besognes, d'aumônes ou de larcins. Cette région était infestée de chemineaux.