désaveu
désaveu
n.m. (désaveux).désaveu
(dezavø)nom masculin pluriel désaveux
DÉSAVEU
(dé-za-veu) s. m.HISTORIQUE
- XIIIe s. En tex [tels] desaveus qui sunt fet à tort contre les segneurs, a moult de perix [périls] de perdre vilainement [BEAUMANOIR, XLV, 1]
- XVIe s. Qui outre passe sa charge [mandat, procuration] chet en desaveu [LOYSEL, 372]
ÉTYMOLOGIE
- Dés.... préfixe, et aveu.
désaveu
désaveu
DÉSAVEU, s. m. DÉSAVOUER, v. a. [Déza-veu, vou-é; 1re é fer. Devant l'e muet, l'ou est long; il désavoûe: dans le futur et le conditionel, l'e est tellement muet, qu'il ne s'y fait pas sentir, il désavouera, désavouerait. Pron. Dézavoûra, voûrè, en 4 syllabes. Les Poètes font bien d'écrire, désavoûra, etc. sans e.] Désavouer, c'est, 1°. nier d'avoir dit ou fait quelque chôse. Désaveu, est l'action ou l'acte par lequel on désavoûe. "Il le désavoûe, il en a fait le désaveu. = 2°. Ne vouloir pas reconaitre une chôse pour sienne. Désavouer son seing, un Livre qu'on nous atribûe, etc. Désavouer quelqu'un pour son parent. = 3°. Avec les persones, pour régime; déclarer qu'on n'a pas doné ordre. Désavouer un Ambassadeur, un Procureur, un Comissionaire, etc.
REM. Désavouer, dans le 1er sens, régit que, et l'indicatif ou le subjonctif. "Je ne désavoue pas que j'en ai été fâché: je ne désavoue pas que je n'en aye été fâché. Ces deux phrâses sont de l'Acad. — Je crois qu'on pourrait dire aussi dans une phrâse afirmative: Je désavoue que j'en aye été fâché, en employant le subjonctif, comme on l'emploie avec le verbe nier. — On peut aussi se servir de la prép. de et de l'infinitif. "Le Comte d'Eu désavoua d'avoir eu part à la conjuration. Hist. d'Angl.