gallican, ane
GALLICAN, ANE
(gal-li-kan, ka-n') adj.1° Usité dans ces phrases : l'Église gallicane, c'est-à-dire l'Église de France ou en soi, ou considérée dans les particularités qui la distinguent dans l'ensemble de l'Église catholique ; le rite gallican, le rite de l'Église gallicane. Les libertés de l'Église gallicane.
L'Église gallicane a été fondée par le sang d'une infinité de martyrs [BOSSUET, Polit. VII, VI, 14]
L'Église gallicane approuve le concile de Constance, qui déclare les conciles généraux supérieurs au pape dans le spirituel [VOLT., Louis XIV, 35]
S. m. Partisan des libertés de l'Église gallicane, du principe de l'indépendance des églises nationales ; il est opposé à ultramontain, celui qui soutient le pouvoir absolu du pape en toute matière. Les gallicans. Cet évêque passe pour gallican. 2° Il s'est dit quelquefois par plaisanterie pour Français.
Des fleurs de lis la tige gallicane [VOLT., ]
ÉTYMOLOGIE
- Latin gallicanus, dérivé de gallus, gaulois et français.
SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE
- GALLICAN. Ajoutez : - HIST. XVIe s. Et affin que chascun qui a congnoissance de la langue gallicane et non point du latin... [, Epistre exhortatoire aux epistres, -Nouv. Testam. éd. Lefebvre d'Étaples, Paris, 1525]