étal
étal
n.m. [ frq stal ] [étals ou étaux].1. Table sur laquelle sont exposées les denrées, sur un marché : Des étals réfrigérés.
2. Table sur laquelle les bouchers découpent la viande.
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étal
(etal)nom masculin pluriel étals
table sur laquelle sont posées les marchandises à vendre les étals du marché
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ÉTAL
(é-tal) s. m.1° Anciennement, table sur laquelle un marchand met en vente sa marchandise.
....De faire construire et édifier.... halle, bancs, étaux et autres choses nécessaires pour loger les marchands et leurs marchandises, [, Lett. pat. juill. 1610]
2° Aujourd'hui, en un sens particulier, sorte de table sur laquelle les bouchers débitent les viandes. Boutique de boucher. Ce boucher a plusieurs étaux.
3° Terme de pêche. Table sur laquelle travaillent les décolleurs et les trancheurs de morue.
HISTORIQUE
- XIe s. Nous remaindron en l'estal [debout] en la place. - Pour vostre amour ici prendrai estal [position] [, Ch. de Rol. CLVII]
- XIIe s. Les deux piez [il] joint, si saut en son estal [sur son siége, sa selle] [, Ronc. p. 144]Dunc s'en revont al rei cil dui riche vassal ; E li sainz arcevesques parti de son estal. [, Th. le mart. 45]Li prelat deivent estre li plus espirital ; Ne deivent chanceler pur rien de lur estal [, ib. 71]Là où parlout [parlait] al rei saint Thomas à cheval ; De quisse en quisse sist, sovent changot estal [changeait de position], L'une quisse en la selle e l'altre contreval [, ib. 114]
- XIIIe s. Car aussi com quant est li pors [sanglier] Eschauffés des chiens par effors, Et il à tous estal leur livre, Tant que les pluiseurs à mort livre [, Bl. et Jeh. 4360]Li talemelier [boulangers] puent au dimanche porter leur pain en leur corbeillons, et porter leur estal ou buffez ou tables, por tant que li estaus ne soit plus loncs que de cinq piés [, Liv. des mét. 16]Quant aucuns hons qui vent denrées à estal ou à taverne [BEAUMANOIR, XL, 21]Et cil à cui fu commandé, As estaus del bourc sont alé ; Chars [chairs] i acatent [achètent] des plus cieres [chères] [, Fl. et Bl. 1243]
- XIVe s. Et ainsi est apporté le corps du beuf à l'estal [, Ménagier, II, 5]
- XVe s. Ils se retrairent, et là rendirent estal [tinrent bon] tous les chevaliers, combattant jusques à tant que leurs gens furent entrés à sauveté [FROISS., I, I, 177]Il fut appointé qu'il iroit Devant l'estal d'ung rotisseur, Et de la chair marchanderoit [VILLON, Repues franches.]
- XVIe s. La veille de Pasques il y a un marché de lard à Paris, qui se tient au parvis Nostre-Dame, où tous les maistres chaircutiers de Paris y ont des estaux [O. DE SERRES, 839]
ÉTYMOLOGIE
- Bourguig. etau ; wall. sta ; provenç. estal, estau, place, séjour ; anc. espagn. estalo ; portug. estão ; ital. stallo ; de l'anc. haut allem. stal, lieu clos et couvert ; angl. stall, établi ; holl. stael. Comparez l'allem. stellen, placer, et le verbe grec traduit par disposer.
Émile Littré's Dictionnaire de la langue française © 1872-1877
étal
ÉTAL. n. m. Sorte de table sur laquelle les bouchers débitent la viande. Viande à l'étal.
Il se dit aussi de la Boutique même où l'on vend de la viande.
Dictionnaire de L'Académie française 8th Edition © 1932-5
étal
ÉTAL, s. m. ÉTALIER, s. m. [Étal, au plur. Etaux, pron. étô: 1re é fer. 2e lon. Eta-lié: 1re et dern. é fer.] Étal est une sorte de table, sur laquelle on vend de la chair de boucherie. Etalier, boucher, qui vend de la viande sur l'étal.
Jean-François Féraud's Dictionaire critique de la langue française © 1787-1788