éternuer
(Mot repris de éternuons)éternuer
v.i. [ lat. sternutare ]ÉTERNUER
(é-tèr-nu-é) , j'éternuais, nous éternuions, vous éternuiez ; que j'éternue, que nous éternuions, que vous éternuiez v. n.HISTORIQUE
- XIIIe s. Il esternue et se demaine. Moult estoit li rois en grant paine [, Ren. 19689]
- XVe s. Le quel Perrin en oyant vespres, par contrainte de nature, esternua une fois bien haut, dont il se hontoya [DU CANGE, pudoratus.]
ÉTYMOLOGIE
- Berry, étourner ; bourguig. étarnué, wallon, stierni ; provenç. estornudar, stornudar, estrunidar ; catal. esternudar ; espagn. estornudar, ital. starnutare ; du latin sternutare, fréquentatif de sternuere, qui se rapproche beaucoup du grec.
éternuer
éternuer
ÉTERNUER, v. n. ÉTERNûMENT, s. m. [Etêrnu-é, nûman: 1reé fer. 2e ê ouv. 4e é fer. au 1er, long. au 2d. — On écrivait autrefois éternuement. — Le Gendre écrit même éternuëment avec deux points sur l'e, ce qui ferait prononcer éternu-eman: l'e y est si muet, qu'on ne le fait pas sentir.: on a bien fait de le retrancher.] L'éternûment est un moûvement convulsif des muscles de la poitrine, qui servent à l'expiration, dans lequel l'air est chassé avec violence par le nez et par la bouche. Eternuer, c'est faire un éternûment. "Le rhûme, la fumée, le tabac font éternuer. "Parmi nous, dit le Gendre, les uns, à l'ocasion des eternuëmens, pensent que celui, qui éternûe doit recevoir le salut, comme un souhait fait en sa faveur; les aûtres estiment que c'est à lui à saluer la compagnie, comme par excuse de son importunité.
éternuer
niesensneezeniezen, niesen, proestenהתעטש (התפעל), זורר (פיעל), הִתְעַטֵּשׁesternudarnyseterniestornudaraivastaabangkis, bersinhnerrastarnutire, starnutareくしゃみをするkichać, kichnąćespirrarnysaaksırmak, hapşırmakφταρνίζομαι, φτερνίζομαιчихать, чихнутьيَعطُسُkýchatkihnuti재채기하다nyseจามhắt hơi打喷嚏кихане (etɛʀnɥe)verbe intransitif