écran
n.m. [ moyen néerl. sherm, paravent ] 1. Panneau, dispositif qui arrête, atténue la chaleur, la lumière, etc. : Placer un écran devant le foyer d'une cheminée.
2. Tout ce qui empêche de voir ou qui protège : Se faire un écran avec une serviette pour se changer sur la plage.
3. Surface blanche sur laquelle on projette des diapositives ou des films : Un multiplexe comportant quinze écrans quinze salles
4. Surface sur laquelle se reproduit l'image visible dans un tube cathodique : Écran de télévision.
Écran de visualisation, dispositif de visualisation sur écran des informations traitées par un système informatique ; moniteur.
Écran publicitaire, temps de télévision, de radio, destiné à diffuser de la publicité.
Faire écran, empêcher de voir ou de comprendre qqch : Son ton bourru fait écran à sa gentillesse.
L'écran, le cinéma : Ce roman a été porté à l'écran.
Le grand, le petit écran, le cinéma, la télévision.
Maxipoche 2014 © Larousse 2013
ÉCRAN
(é-kran) s. m.1° Sorte de meuble dont on se sert pour se garantir de l'action directe du feu. Sorte d'éventail qu'on tient à la main pour le même objet. Par extension. L'iris est un écran qui ne laisse arriver à la rétine les rayons lumineux que par l'ouverture pupillaire. Fig. Il se mit devant moi pour me servir d'écran.
2° Plaque suspendue devant le foyer d'une forge. Cercle de bois couvert d'une toile dont les verriers s'entourent la tête. Toile blanche tendue sur un châssis dont les dessinateurs et les graveurs se servent pour amortir l'éclat du jour. Terme de physique. Tableau blanc sur lequel on fait tomber l'image d'un objet.
HISTORIQUE
- XIVe s.
Escren [contre le feu] [DU CANGE, antypira.]
- XVIe s.
Vins se jetta au devant de lui, si bien qu'il n'eut que quelques rifflades au col, à la main gauche et à la cuisse, mais son escran Vins en eut par la hanche qu'on crust avoir esté gueri par enchantemens [D'AUB., Hist. II, 53]
ÉTYMOLOGIE
- Angl. screen, d'origine douteuse, comme le mot français. Diez le tire de l'allemand schragen, chose dressée, comme flan de fladen. D'autres le tirent de l'ancien haut allemand scranna, banc.
Émile Littré's Dictionnaire de la langue française © 1872-1877