| Indicatif présent |
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| j'atterre |
| tu atterres |
| il/elle atterre |
| nous atterrons |
| vous atterrez |
| ils/elles atterrent |
Il signifie plus ordinairement au figuré Accabler, affliger excessivement, consterner. Il avait soutenu ses malheurs avec constance, mais ce dernier coup l'atterra. Cette nouvelle a de quoi atterrer. Je fus atterré de cette réponse.
Il s'emploie aussi intransitivement en termes de Marine avec le sens d'Arriver de la haute mer dans le voisinage d'une terre et la reconnaître. Nous atterrâmes sur Belle- Isle, sur Ouessant.
Atterrer, voyez Aterrer.
ATTERRER, ou ATERRER, v. a. [Le Rich. Port. écrit attérer; M. l'Ab. Grosier aussi: attérer, il attère, mais tant qu'on écrira terre, avec deux r, il faudra écrire atterrer ou aterrer. On ne prononce pourtant qu'une r, quoiqu'on en écrive deux, atérer, il atère: 2e è moy. long au 2d. r forte. V. ATTÉRAGE.] Abatre, renverser par terre. Il ne se dit d'ordinaire qu'au figuré, dans le sens d'acabler. "Ce dernier coup, ce reproche l'a aterré. — On se sert de terrasser pour le sens propre. "Il ne le relève que pour avoir la gloire de l'atterrer. Boss. Il falait là terrasser~. Aterrer c'est fraper de terreur, terrasser, c'est renverser par terre. Trév. et le Rich. Port. mettent aterrer dans ce dernier sens. L'Acad. aussi, mais seulement dans deux phrâses, qui sont comme consacrées, et en avertissant que hors de là il ne se dit point. "Ils en vinrent aux prises, et il l'atterra sous lui: "Il prit le taureau par les cornes et il l'atterra. Je crois que terrassa vaudrait encôre mieux, même dans ces deux ocasions.