| Indicatif présent |
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| je bouge |
| tu bouges |
| il/elle bouge |
| nous bougeons |
| vous bougez |
| ils/elles bougent |
Fam., Ne bouger d'un lieu, Y être fort assidu. Il ne bouge de cette maison. Il ne bouge pas du cabaret. Quand une fois il est à son atelier, dans son cabinet, il n'en bouge plus.
Il signifie aussi au figuré S'agiter d'une manière hostile, se révolter. S'ils bougent, c'est à moi qu'ils auront affaire.
Bouger, Se bouger et partir du lieu et place où on est, Demigrare loco.
Ne se bouger d'une place, et ne s'en partir, Non declinare a loco aliquo, Persidere, Loco stare, Locum tenere, Tenere se loco.
Ne se bouger, et estre en une place sans se mouvoir, Cessare.
Ne bouger d'avec aucun, Non discedere ab aliquo, Affixum alicui esse.
Il ne bougea ou departit jamais d'avec moy, Assiduissime fuit mecum.
Il nie qu'il bougeast jamais le pied d'avec toy, Negat vnquam se a te pedem discessisse.
Me suis-je bougé de devant toy? Num ab oculis concessi tuis?
Ne te bouge, Garde bien de te bouger ou partir de cette place, Caue quoquam ex istoc excesseris loco, Nusquam te vestigo moueris. B. ex Liuio.
Ne se bouger de son fort, Tenere se castris.
Ne bouger de la maison, Tenere se domo.
Ne bouger de l'estude, Haerere in studiis.
Ne bouger du palais, Ad curiam stare.
S'ils ne sont partiz, ils n'ont que faire de bouger, Si nondum profecti sint, nihil est quod se moueant.
Si tu bouges tant soit peu, Si hercle tu ex istoc loco digitum transuersum excesseris.
S'il y a homme qui bouge, Si quis se commouerit. B. ex Cicerone.
Ne bouge et entends, Asta atque audi.
Je n'ay bougé d'icy, Pedem nusquam, Sub. extuli.
Je n'ay bougé de Thessalonique, Nec me Thessalonica commoui.
Nous n'avons bougé de la metairie, Pedem e villa egressi non sumus.
Quand il ne sera rien tel advenu à celuy qui n'aura bougé, Cum ei qui steterit, nihil tale euenerit.
Qui ne bouge de l'estude, Assectator literarum.
BOUGER, v. n. Se mouvoir de l'endroit où l'on est. Il ne se dit qu'avec la négative, dit La Touche, et n'est en usage que dans le style familier. L'Acad. le disait sans négative, et n'en distinguait pas l'usage: Si tu bouges de là, je t'assommerai. — Dans la dernière édition, elle dit qu'on s'en sert plus ordinairement avec la négative; et nous ajoutons, qu'ordinairement aussi on suprime pas: "Il ne bouge du cabaret, de l'Église, d'auprès du Roi: ne bougez, etc. "Ah! oui, dit-il, nous nous valons bien, l'un pour demander à boire, l'aûtre pour en aporter, mais ne bougez, je n'ai pas soif. Mariv.