| Indicatif présent |
|---|
| je brode |
| tu brodes |
| il/elle brode |
| nous brodons |
| vous brodez |
| ils/elles brodent |
Figurément et familièrement, il s'emploie comme verbe intransitif et signifie Ajouter à un récit des détails, des circonstances souvent fausses, mais qui sont ou que l'on croit propres à le rendre plus piquant, plus intéressant. Il a brodé agréablement sur ce thème.
BRODER, v. a. BRODERIE, s. f. BRODEUR, EûSE, s. m. et f. [2e é fer. au 1er, e muet au 2d, dout. au 3e, lon. au 4e: 3e lon. au 2d.] Broder, c'est travailler avec l'aiguille sur quelque étofe, et y faire diverses figûres en relief, avec de l'or ou de la soie, etc. pour l'orner davantage. On brode aussi la mousseline avec du fil, etc. — Broderie est l'ouvrage du Brodeur, de la Brodeûse, de celui ou de celle qui brode.
Rem. BRODER et BRODERIE se disent au figuré, mais seulement dans le style familier: broder un conte, une nouvelle, y ajouter des circonstances. Cela se dit plus souvent en mal qu'en bien. Le P. Catrou a été repris dans le Dict. Néol. d'avoir dit que "Plutarque n' a choisi que des parcelles de l'Histoire Romaine; et que sa broderie passe de beaucoup le riche fond des aûtres Écrivains. Ce mot n'est pas du beau style.