| Indicatif présent |
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| je destine |
| tu destines |
| il/elle destine |
| nous destinons |
| vous destinez |
| ils/elles destinent |
Il signifie aussi Préparer, réserver. Je sais l'accueil qu'il me destine. Le prix qui vous est destiné.
Il signifiait anciennement Fixer d'avance dans l'ordre des événements en parlant du Destin. C'est dans cette acception que l'on dit encore quelquefois : Un homme destiné à une grande fortune. Il était destiné à périr de cette manière.
Destiner choses en soymesme et proposer, Destinare.
Estre destiné à la mort, Destinari ad mortem.
Destinez à estre en degast et ruine, Addicta vastitati.
Une année destinée et fée pour la destruction de la ville, Fatalis annus ad interitum vrbis.
DESTINER, v. a. et n. [Dèstiné, 1re è moy. dern. é fer.] 1°. Disposer de quelque chôse dans son esprit. 2°. Projeter, se proposer de faire quelque chôse. Actif, il a pour 2d régime la prép. à: Destiner un enfant à l'Église: Il a destiné cet argent aux paûvres, ou, pour les paûvres. "Il est destiné à succéder au commandement. — Neutre dans le 2d sens, il régit la prép. de: "J' ai destiné de faire cela. Acad. "Son Altesse Royale ayant destiné de voir les Galeres de France. Anon. "Domicile, est le lieu où un pere de famille habite, et où il a destiné d'établir le siege de sa fortune, et de sa demeure fixe et permanente. Ferrière. — On dit qu' un homme était destiné à une chôse, pour dire, que son destin l'y portait. "Il étoit destiné à mourir d'une mort violente.
DESTINÉ, participe et adjectif, régit aussi la prép. à. "Lieu destiné (consacré) à la promenade; destiné aux jeux et aux divertissemens. Homme destiné au Barreau, au Commerce, etc.