ENJôLER, v. a. ENJôLEUR, EûSE, s. m. et f. [Anjôlé, leur, leû-ze: 1re et 2e lon. — On a écrit aussi engeoler et enjoller, et ainsi des aûtres; mais ces manières d'écrire sont contraires au bon usage et à la prononciation.] Enjôler, c'est prendre, tromper par des paroles flateûses. Enjôleur, enjôleûse~, celui, celle qui enjôle. "Enjôler une fille, une femme. "Ce marchand l'a enjôlé. — "C'est un enjôleur, une enjôleûse. — * Richelet dit aussi enjoleux, et cite Molière: "C'est un vrai enjoleux. On ne dit plus qu'enjôleur. Suivant M. MARIN, à la Cour on prononce enjoleux, et à Paris, en bonne compagnie.