1° Vice de ce qui est contraire à la décence, à l'honnêteté, aux bienséances.
En quelque indécence que l'impiété ou le hasard mette le voile corruptible sous lequel il [le Verbe] se cache [FÉN., t. XVII, p. 304]
L'abbé de Polignac s'était brouillé avec la reine de Pologne jusqu'aux éclats et à l'indécence [SAINT-SIMON, 47, 40]
C'était une très grande indécence à un moine de conduire une jeune veuve hors de sa patrie [VOLT., Louis XIV, 38]
La danse et tous les arts, briguant de vils succès, De leurs jeux effrontés déployant l'indécence, Par des tableaux impurs appellent la licence [LEGOUVÉ, Épich. et N. I, 1]
2° Action, propos indécent.
Le sexe s'avilissant par des indécences dont les siècles de nos pères auraient rougi [MASS., Carême, Mot. de conv.]
Les indécences honteuses des enfants d'Héli qui avaient durant si longtemps profané sa maison [de Dieu] [ID., Carême, Temples.]
Nous avons marqué en détail un remède à chacun de nos maux : la retraite, à certaines dissipations ; la modestie, à certaines indécences [ID., Carême, Pâques.]
Chose obscène. Cette pièce est remplie d'indécences.