| Indicatif présent |
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| je parque |
| tu parques |
| il/elle parque |
| nous parquons |
| vous parquez |
| ils/elles parquent |
Il se dit aussi en parlant des Munitions à l'armée. On parqua l'artillerie, les vivres en tel endroit. Nos artilleurs se parquèrent du côté de la rivière.
Par analogie, il signifie Enfermer dans un espace étroit. Les agents parquèrent au poste de police tous ceux qu'on avait arrêtés.
Il signifie, figurément et familièrement, Enfermer dans un emploi, dans une attribution spéciale. Il voulait me parquer dans cette fonction, sans qu'il me fût permis de m'occuper d'autre chose.
Intransitivement, Les moutons ne parquent pas encore. Faire parquer des boeufs, des juments. L'artillerie parquait le long du bois.
Parquer, aucunesfois est à dire, Camper, aucunesfois est asseoir son parc, comme font les bergiers.
Parquer, act. acut. Sepibus, aggere, muro, vallo et fossa circundare, claudere, sepire, Septo includere, Et par metaphore, mettre en seureté et defense, comme, Il s'est parqué en plaine campagne, Se omni munitionis genere in aperto sepiuit campo, Il se parque bien, c. il se defend bien, Egregie dimicando armis circumactis se protegit.
PARQUER, v. act. [Parké: 2eé fer.] Mettre dans une enceinte, dans un parc. "On parqua l'artillerie dans un tel endroit; et, neutralement: l'artillerie parquait en tel lieu. — Et avec le pronom personel: "Le gens de l'artillerie se parquèrent du côté de la rivière. = On dit aussi parquer des boeufs; faire parquer des moutons; les moutons ne parquent pas encôre. Parquer des chevaux, des poulins, etc. Voy. PARC.