(su-pli-si-é) , je suppliciais, nous suppliciions, vous suppliciiez ; que je supplicie, que nous suppliciions, que vous suppliciiez v. a.
Faire souffrir le supplice de la mort.
Le père Malagrida a été supplicié, comme faux prophète, par une sentence de l'inquisition [DIDER., Lett. à Mlle Voland, 19 oct. 1761]
On promit la vie à celui d'entre eux qui consentirait à supplicier ses camarades, c'est-à-dire au plus méchant [ID., Cl. et Nér. II, 2]
HISTORIQUE
XVIe s.
Arrivez y [dans les colléges] sur le poinct de leurs offices, vous n'oyez que cris, et d'enfants suppliciez et de maistres enyvrez en leur cholere [MONT., I, 183]
SUPPLICIER. v. tr. Faire souffrir le supplice de la mort. On a supplicié aujourd'hui trois assassins. Il fut supplicié en place de Grève. On dit plus ordinairement aujourd'hui Exécuter.
Le participe passéSUPPLICIÉ s'emploie aussi comme nom. Le lieu où l'on enterre les suppliciés.
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