(ta-ve-lé) L'l se double quand la syllabe qui suit est muette : je tavelle, je tavellerai v. a.
Marquer de taches, de mouchetures. Se taveler, v. réfl. Devenir tavelé. La peau de cet animal commence à se taveler.
HISTORIQUE
XIIIe s.
Le cuir de nos jambes devenoit tavelés de noir et de terre aussi comme une vielz heuse [botte] [JOINV., 236]
XVe s.
En ce faisant, la bonne couleur dont elle estoit taincte se deffist tellement, que la face luy devint tavellée de blanc et de noir [, Perceforest, t. III, f° 114]
XVIe s.
La ratte se trouva aussi toute pourrie, les boyaux et omentum livides et tavelés [PARÉ, v, 19]
Rousseaux [gens roux] tavelés [ID., XVI, 39]
ÉTYMOLOGIE
Bas-lat. tavellare, paver, du bas-latin, tavella, espèce de brique, qui est une autre forme de tabula (voy. TABLE).
TAVELER. v. tr. Moucheter, tacheter. Il s'emploie surtout comme verbe pronominal en parlant de la Peau de certains animaux. La peau de cet animal commence à se taveler.
Le participe passéTAVELÉ s'emploie adjectivement. Un serpent tavelé. Un léopard tavelé. Une panthère tavelée. Il a la peau toute tavelée.
TAVELER, v. act. TAVELûRE, s. fém. [2ee muet; 3eé fer. au 1er lon. au 2d.] Taveler, moucheter. "Le Peintre n'a pas achevé de taveler la peau de ce tigre. "La peau de cet animal comence à se taveler. = Tavelûre, bigarrûre d'une peau tavelée. "La tavelûre de la peau de ce chien est extraordinaire.
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