Il se dit aussi des Moyens, des expédients qu'on trouve pour concilier les esprits, terminer les affaires ou satisfaire sa conscience. Il y aurait pour cette affaire un accommodement, s'ils étaient raisonnables. J'y ai trouvé un accommodement. Il est avec le Ciel des accommodements.
C'est un homme d'accommodement, de facile accommodement, Il est aisé de s'entendre, de s'accorder avec lui.
ACCOMMODEMENT, s. m. [Akomo-deman. dern. long. en a le son d'an. pénult. e muet.] Au propre il est peu usité, quoiqu'en disent le Dict. de Trev. le Rich. Port. et La Touche. On ne l'emploie guère pour signifier l'action d'acomoder. L'Acad. ne met que cet exemple; "je louerai votre maison, si vous y voulez faire quelques accommodemens. — On ne dit donc point l'acomodement d'une chaise, d'une table, d'une chambre, etc. = Au figuré il est plus en usage, et il signifie réconciliation, acord. (S' entremettre d'accommodement. — Accommodement à l' amiable. Un méchant accommodement vaut mieux que le meilleur procès,) mais il n'est pas bon pour signifier commodité, ou intérêt; (c'est pour moi un accommodement, c. à. d. cela m'accommode, Bouh. L. T.