Le pic n'abandonne jamais la tige des arbres, à l'entour de laquelle il lui est ordonné de ramper ; la barge doit rester dans ses marais, l'alouette dans ses sillons, la fauvette dans ses bocages [BUFF., le Bec-en-ciseaux.]
ÉTYMOLOGIE
Probablement le même mot que le suivant, un oiseau aquatique ayant pu être dit barge ou barque.
BARGE2
(bar-j') s. f.
Terme de marine. Embarcation plate avec une voile carrée.
HISTORIQUE
XIe s.
Il n'i a barge ne dromond ne chalant [, Ch. de Rol. CLXXVI]
XIIIe s.
Et li quens de Flandres se fist envoier la barge de la nef pour savoir quel gent c'estoient [VILLEH., LX.]
Et lors un poure chevalier arriva en une barge, et sa femme et quatre filz que il avoient [JOINV., 280]
XVe s.
Messire Henry de Beaumont entra dans une barge, et se fit nager devers eux [FROISS., I, I, 22]
ÉTYMOLOGIE
Bas-lat. barga, bargia ; provenç. barja ; ital. bargia. Diez ne pense pas que ce mot doive être rapproché de barque, attendu qu'il suppose un bas-latin barica ; et il propose un diminutif du grec , canot, des termes grecs de marine ayant passé dans le Ponant.
SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE
3. BARGE (bar-j'), s. f.
Nom, dans Maine-et-Loire, de meules oblongues de foin [, les Primes d'honneur, Paris, 1872, p. 156]
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