Il signifie aussi Action de se priver volontairement, de s'abstenir de quelque chose dont on pourrait jouir. Privation volontaire. S'exercer, s'habituer aux privations. S'imposer des privations. À force de privations, il a amassé un petit pécule.
Vivre de privations, Manquer de beaucoup de choses nécessaires.
Privation, Priuatio, Viduitas.
Privation de quelque chose chere, comme quand la femme a perdu son mary, le pere ses enfans, Orbitas.
Privation d'office, Eiuratio ignominiosa. B.
PRIVATION, s. f. PRIVATIF, IVE, adj. PRIVATIVEMENT, adv. [Priva-cion, tif, tîve, tîveman, 3e lon. 4e e muet au 3e et 4e.] Privation est la perte d'un bien qu'on avait ou qu'on devait avoir. C'est aussi quelquefois l'abandon volontaire qu'on en fait. "La privation de la vûe, de l'oüie. "La privation des privilèges. "S' imposer par vertu des retranchemens, des privations. = Manque des chôses nécessaires. "Être dans la privation de toutes chôses.
PRIVATIF ne se dit qu'en Gramaire: particule privative, alpha privatif, (en grec) qui marque privation. "In est en français une particule privative. "Inaccessible, incorrigible, insoutenable, etc. L' alpha fait le même éfet dans la langue grecque. Les Traducteurs de quelques édits de l'Empereur, disent Acatholiques, pour dire, non Catholiques.
PRIVATIVEMENT, est du langage comun, mais l'emploi n'en est pas fort étendu. À~ l'exclusion de... il régit à: on le lui a acordé privativement à tout autre.