adjurer
(Mot repris de adjurent)adjurer
v.t. [ lat. adjurare, sommer au nom de Dieu ]adjurer
(adʒyʀe)verbe transitif
adjurer
Participe passé: adjuré
Gérondif: adjurant
Indicatif présent |
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j'adjure |
tu adjures |
il/elle adjure |
nous adjurons |
vous adjurez |
ils/elles adjurent |
ADJURER
(a-dju-ré. Au XVIe s. Bèze dit qu'on prononçait a-jurer) v. a.HISTORIQUE
- XVIe s. Il adjura, par serment, son fils Joseph d'y faire porter son corps [CALV., Inst. 333]
ÉTYMOLOGIE
- Adjurare, de ad, à, et jurare, jurer.
SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE
- ADJURER. - HIST. Ajoutez : XIVe s. Contestari, ajurer [ESCALLIER, Vocabul. latin-franç.]
adjurer
Il s'emploie particulièrement dans les exorcismes.
Il s'emploie aussi d'une manière générale. Je vous adjure au nom de la patrie.
adjurer
Adjurer un homme et l'assermenter, Adigere sacramento, Adigere iureiurando.
Un prestre adjuré ou assermenté par ses saincts ordres, Sacerdos per infulas suas adactus.
adjurer
ADJURER, v. a. [Adjuré, l'u est bref devant la syll. masculine, il est long devant la syll. féminine. J'adjûre, il est bon de l'écrire avec un acc. circ.] L'Acad. dit qu'il n'a d'usage que dans les exorcismes: "Je t'adjûre par le Dieu vivant. — Depuis peu on l'emploie dans le discours ordinaire, dans le sens de sommer quelqu'un de dire, de déclarer, etc. "J'adjûre tout homme sincère, de dire s'il ne sent pas au fond de son âme, qu'il y a dans ce trafic de soi-même quelque chose de servile et de bas. J. J. Rouss. Let. sur les spectacles. On lit aussi dans le Mercûre: "Le Ministre adjûre les assistans de déclarer, etc. M. l'Ab. Boulogne lui done un autre sens, celui de prendre à témoin. "Sainte religion, je vous adjûre ici. — C'est un néologisme, qui prendra, à ce que je crois, du moins dans le sens de Rousseau et du Mercûre; car, pour celui de M. l'Ab. Boulogne, il est trop éloigné du sens propre et naturel.