admiration
admiration
n.f.ADMIRATION
(a-dmi-ra-sion ; en poésie, de cinq syllabes) s. f.HISTORIQUE
- XIVe s. Il ne fait pas grans admiracions ; car il ne repute chose grande.... [ORESME, Eth. 124]et pour ce que il cuide que l'en face de luy grande admiration et grant loenge [ID., ib. 117]
- XVe s. On en feroit un livre [des punitions de Dieu sur les princes] et de grande admiration [COMM., VIII, 17]Quand il vit ceste couronne, il fit une grande admiration, feignant que rien n'en sust [L. XI, Nouv. 60]
- XVIe s. Il a bien appris à dire toutes les admirations comme Jesus, le plus du monde, oh, oh, il y a de l'excès, c'est pour en mourir [D'AUB., Confes. II, 1]
ÉTYMOLOGIE
- Provenç. admiracio ; espagn. admiracion ; ital. admirazione ; de admiratio, de admirari, admirer (voy. ADMIRER).
admiration
Il se dit aussi de l'Objet même qu'on admire. On tient à ses vieilles admirations.
admiration
Admiration, Admirabilitas, Admiratio.
Qui est digne d'admiration, Mirus, Mirandus, Admirandus, Suspiciendus.
Chose digne d'admiration, Miraculum.
Estre en admiration, Obtinere admirationem, Affici admiratione.
Estre cause d'admiration, Esse miraculo.
Avoir quelqu'un en grande admiration et estime, Aliquem mirari, stupere, suspicere.
admiration
ADMIRATION, s. f. [Admira-cion, et en vers ci-on, tout bref. Voy. ADMIRABLE.] Sentiment de celui qui admire, qui regarde une chôse comme merveilleûse en son genre. Doner, causer de l'admiration, avoir de l'admiration: être saisi d'admiration pour, etc.
* On n'emploie admiration qu'au singulier, et l'on ne doit point imiter Brebeuf, qui dit à l'Arch. de Rouën: "qu'il a souhaité ardemment de montrer ses admirations à toute la France. Ep. dédic. de la Pharsale. — Le singulier même n'irait guère bien dans cette occasion. En parlant à un Grand, on ne lui parlerait pas plus aujourd'hui d' admiration que d'estime Voy. ESTIME.
2°. D'ailleurs, ADMIRATION ne se dit guère seul et sans régime, sans acompagnement. On dit, il est vrai, que les prodiges excitent l'admiration, que rien n'atire plus l'admiration de tout le monde que la vertu; que l'admiration, comme la flaterie, gâte et corrompt le coeur, et qu'elle nuit aux talens, etc. mais alors on parle de l'admiration en général. Quand on veut exprimer ce sentiment dans un sujet particulier, on lui fait régir la prép. pour. "L' admiration qu'on a pour les actions glorieuses, est souvent acompagnée d'un secret déplaisir de n'en pouvoir faire autant. Costar.
3°. ADMIRATION se dit aussi de la chôse, et sur-tout de la persone admirée, et alors il a le sens passif: "Ce Prince a été l'admiration de son siècle: "St. Chrisostôme a été l'honeur de son siècle et l'admiration de la postérité. C'est une syncope: l'on dit l'admiration, pour l'objet de l'admiration, comme on dit, la terreur de, pour l'objet de la terreur de, etc. Voy. TERREUR.
* 4°. On dit être en admiration, mais sans régime. "M. G... est par-tout en admiration de la pureté de nos moeurs actuelles. J. J. Rousseau. Ce régime est inusité. — L'Acad. dit sans régime: "Quand il voit un beau tableau, il est en admiration. — Bossuet avait dit avant Rousseau: "Ils n'étaient pas moins en admiration de leur rétablissement fait contre toute aparence.
admiration
admiration
admirationbewonderingהערצה (נ), התפעלות (נ), הַעֲרָצָהobdivθαυμασμός, κατάπληξηadmiroadmiracióncsodálatammirazioneadmirabilitas, admiratiopodziwadmiraçãobeundranBewunderungвосхищениеإِعْجابbeundringihailudivljenje称賛칭찬beundringความชื่นชมhayranlıksự ngưỡng mộ羡慕възхищение (admiʀasjɔ̃)nom féminin
admiration
[admiʀasjɔ̃] nf → admirationêtre en admiration devant → to be lost in admiration at
avec admiration → admiringly