affectation
1. affectation
n.f. [ de 1. affecter ]2. affectation
n.f. [ de 2. affecter ]AFFECTATION
(a-fè-kta-sion ; en poésie, de cinq syllabes) s. f.SYNONYME
- AFFECTATION, AFFÉTERIE. Avoir de l'affectation ou de l'afféterie, c'est s'éloigner du naturel ; mais ce qui les distingue, c'est que affectation est un terme général qui exprime toutes les manières par lesquelles on peut s'éloigner du naturel ; tandis que l'afféterie est spécialement l'affectation des grâces. L'affectation est fausse ; l'afféterie est mignarde.
HISTORIQUE
- XVIe s. Affectation [désir] [RAB., Nouv. prol. liv. IV]Toute affectation, nomméement en la gayeté, est mesadvenante au courtisan [MONT., I, 192]Le trop d'affectation servit aux François à faire voir le but du livret [D'AUB., Hist. II, 64]
ÉTYMOLOGIE
- Affectatio, de affectare (voy. AFFECTER).
affectation
Il désigne aussi l'Action de feindre ou d'exagérer certains sentiments et certaines qualités. Affectation de sensibilité, de générosité, de modestie, etc.; et par extension une Manière de parler et d'agir qui s'éloigne du naturel. Il y a de l'affectation dans tout ce qu'il fait, dans tout ce qu'il dit. Affectation marquée. Affectation de langage, dans le langage, dans le ton, dans le geste, dans les manières. Il n'y a rien de naturel en elle, elle est pleine d'affectation. On ne saurait la corriger de ses affectations. Toutes ces affectations me déplaisent.
affectation
Affectation, Affectatio, Quintil.
affectation
AFFECTATION, ou AFECTATION, s. f. [Afèkta-cion, et en vers ci-on; 2eè moy. tout bref.] Attachement vicieux à faire, ou à dire certaines chôses d'une manière singulière. Acad. Manière de parler et d'agir qui n'a rien de naturel. Trév. "Il y a de l'affectation en tout ce qu'il fait: "elle est pleine d' affectation. — Il s'emploie même au pluriel. "On ne peut la corriger de ses affectations. — Affectation de langage. L' Acad. Je crois qu'il faut dire dans le langage. Car, avec la prép. de, affectation a un autre sens, et signifie prétention à.. L'affectation de la tyrannie. — Ou dessein marqué: l'affectation de parler toujours de soi. Joint au pron. possessif à, vaut mieux: "Son affectation à paroître populaire. H. des Tud. — Affectation, Afféterie. Voyez AFFECTÉ.
* Rem. 1°. Affectation a un sens actif: il se dit de celui qui affecte, et non de celui qui est affecté. Il en est qui disent mal-à-propos, son affectation est visible, pour dire, le sentiment dont il est affecté, sa préocupation, son chagrin. C'est un barbarisme.
* 2°. On dit, sans acception de persone: Bossuet, pour exprimer la même chôse, a dit sans affectation: "Je me contente d'être prêt à exposer mes sentimens, sans affectation de qui que ce soit. L'expression pèche contre l'usage et l'analogie. Affecter ne se dit pas des persones. Affectation ne doit donc pas leur être apliqué.
affectation
affectation
affectation
(afɛktasjɔ̃)nom féminin
affectation
Gezier, Geschraubtheitaffectation, pose, assignmentaanstellerij, gemaaktheid, onnatuurlijkheid, aanstelling, benoeming, bestemming, toewijzingאיוש (ז), גינוני חן (ז״ר), העמדת פנים (נ), הצבה (נ), התחנחנות (נ), ייעוד (ז), מלאכותיות (נ), שיבוץ (ז), אִיּוּשׁ, הַצָּבָה, מְלָאכוּתִיּוּתerogazione, riordino (afɛktasjɔ̃)nom féminin