affermer
(Mot repris de affermés)affermer
v.t.affermer
Participe passé: affermé
Gérondif: affermant
Indicatif présent |
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j'afferme |
tu affermes |
il/elle afferme |
nous affermons |
vous affermez |
ils/elles afferment |
AFFERMER
(a-fèr-mé) v. a.SYNONYME
- AFFERMER, LOUER. Ces deux mots signifient l'action par laquelle le propriétaire d'une chose en cède à un autre la jouissance et l'usufruit, au moyen d'une somme annuelle. Mais affermer ne se dit que des biens ruraux, des impôts ou des fournitures, et louer est un terme plus général qui s'applique à tout, aux terres, comme aux logements, ustensiles, animaux.
HISTORIQUE
- XVIe s. Nous voions quel bien nous pouvons affermer ou arrenter et quel tenir à nostre main [OL. DE SERRES, 57]
ÉTYMOLOGIE
- À et ferme, s. f.
affermer
Il signifie aussi prendre à ferme. Tous ceux qui ont affermé cette terre y ont bien fait leurs affaires.
affermer
Affermer, Tantost vient du Latin, Affirmare, Asseurer une chose estre ou non estre, Asseuerare, Tantost est naïf François composé de a et ferme, Conducere, redimere, aut etiam locare, comme, Il a affermé les greniers à sel, horrea salinaria redempta habet, ou, Il a affermé tout son bien, Bona omnia conductori locauit, Aucuns distinguent l'ortographe de ces deux significations escrivans affirmer par i, quand il signifie Affirmare, Asseuerare: et affermer par e, quand il signifie prendre ou bailler à ferme, voyez Ferme.
Dire et affermer, Perhibere.
Affermer et maintenir aucune chose, Asseuerare de re aliqua, Affirmare asseueratione, Certum, vel pro certo affirmare.
Affermer par serment, Iureiurando affirmare.
¶ Affermer, pour Bailler à ferme, ou Acenser, Locare, Alocare, Elocare.
Affermer ses terres, Constituere mercedes praediorum, B. ex Cicerone.
affermer
AFFERMER, ou AFERMER, v. a. [Afêr-mé, 2e ê ouvert, 3e é fer. tout bref.] Doner à ferme. "Il a affermé sa terre. = Prendre à ferme. Il a afermé la terre du Seigneur.