aménité
(Mot repris de amenite)aménité
n.f.aménités
n.f. pl.aménité
(amenite)nom féminin
durement chasser qqn sans aménité
AMÉNITÉ
(a-mé-ni-té) s. f.REMARQUE
- Laveaux conteste à l'Académie sa définition d'aménité : Ce qui fait qu'une chose est agréable. Suivant lui, l'aménité ne se dit pas des choses, et on ne peut dire avec l'Académie : L'aménité d'un lieu. Malgré la remarque de Laveaux et bien qu'en effet aménité soit plus souvent employé en parlant des personnes, cependant on peut suivre l'Académie et le dire des choses.
ÉTYMOLOGIE
- Provenç. amenitat ; d'amoenitatem, d'amoenus, agréable.
SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE
- AMÉNITÉ. Ajoutez : - HIST. XVIe s. La fécondité et amenité de ceste terre [PARADIN, Chron. de Savoye, 1552, p. 9]
aménité
aménité
AMÉNITÉ, s. f. [2e et 4e é fer. tout bref.] Agrément, ce qui fait qu'une chôse est agréable et gracieûse. Acad. Il se dit au propre, aménité d'un lieu, de l'air: douce températûre; et au fig. aménité de l'humeur. Acad. "Il n'y a ni agrément, ni aménité dans ces vers. Rich. Port. (c. a. d. ni douce élégance)
Rem. Ce mot est du commencement du siècle. La Touche trouvait qu'il sentait encôre beaucoup le pays latin. L'Académie ne l'avait pas d'abord mis dans son Dictionaire: elle l'y insera dans la 2e Édition. Aujourd' hui il est bien établi, et paraît noble et élégant. On ne le dit pourtant guère que des persones, du caractère, du style, du langage et de ce qui y a raport. L'Acad. le dit d' un lieu et de l'air, comme on l'a vû. J'oserais douter qu'il soit là bien employé. — Le P. de Charlevoix lui done le sens d'enjolivement: "Toute cette aménité coûte peu. Hist. du Jap. En ce sens c'est un barbarisme.