apostrophe
1. apostrophe
n.f. [ gr. apostrophê, action de se retourner ]2. apostrophe
n.f. [ gr. apostrophos, signe courbé ]APOSTROPHE
(a-po-stro-f') s. f.ÉTYMOLOGIE
- Terme grec (voy. STROPHE) signifiant tour ; mot à mot, détour, c'est-à-dire détour par lequel le discours quitte la personne à qui il s'adressait et en interpelle une autre. L'apostrophe, marque orthographique, a été ainsi nommée parce qu'elle détourne et remplace la lettre élidée. Cette marque n'est pas ancienne dans notre langue ; nos anciens manuscrits ne la connaissent pas. Jacques Peletier (XVIe siècle), dans son Dialogue sur l'orthographe, dit qu'elle a été inventée de son temps. Des grammairiens ont dit que apostrophe, signe grammatical, devait être masculin ; en effet apostrophus en latin est masculin, mais par une erreur ; car l'apostrophe sous-entend en grec un terme qui veut dire la marque qui détourne. Il n'y a donc rien à changer dans le genre.
apostrophe
Il se dit familièrement d'une Interpellation vive, ou surtout d'un Trait mortifiant adressé à quelqu'un. Vigoureuse apostrophe. Essuyer une apostrophe.
En termes de Grammaire, Mot mis en apostrophe s'applique au mot, nom propre ou nom commun, qui désigne l'être à qui l'on s'adresse dans le discours. Approchez, mes enfants. Jean, ne partez pas.
apostrophe
apostrophe
APOSTROPHE, s. f. [Apos-trofe, tout bref.] 1°. Figûre de Rhétorique, par laquelle l'Orateur détourne son discours de l'auditoire, à qui il l'adressait, pour l'adresser à quelque personne éloignée, ou à quelque chôse, comme si c'était une personne. "O champs de Fontenoi, témoins de tant de prodiges de valeur, etc. exemple d'une apostrophe. = 2°. En Gramaire, c'est une virgule qui se met au haut d'une lettre, pour marquer l'élision d'une voyelle; comme l'Eglise, l'Etat, j'aime, j'enseigne. — L'apostrophe ne sert que pour trois supressions. — De l'e muet, dans les monosyllabes et dans les conjonctions terminées par la syll. que; le, me, te, se, que, quoique. — De la voyelle a, dans l'article la, de la voyelle i dans la conjonction si, de l'e dans jusque, et dans grand devant certains substantifs. "L'ambition, il m'a insulté, il t'a donné, il s'est trompé; il dit qu' il viendra; quoiqu'il fasse; jusqu'aujourd'hui; s' il voulait, etc. grand'messe, grand'mère, etc. etc.
* Les anciens Poètes prenaient plus de licence que ceux d'aujourd'hui: ils imitaient les Poètes Ital. et quand une syll. les incommodait, ils la retranchaient et la remplaçaient par une apostrophe. Ils disaient, par exemple: "El'le lui dit, elle le lui dit, phrénétiq'pour phrénétique.
Le phrénétiq'se levant en courroux.
Le Loyer.
apostrophe
Apostrophapostropheapostrof, weglatingsteken, afkappingsteken, uitlatingsteken, aanspreking, boze uitvalגרש (ז), גֶּרֶשׁapóstrofe, apóstrofoapóstrofe, apóstrofoαπόστροφοςapostrofoعَلامَة تُدِلُّ عَلَى حَذْف حَرْفapostrofapostrofheittomerkkiapostrofアポストロフィ아포스트로피apostrofapostrofапострофapostrofเครื่องหมายวรรคตอนkesme imidấu móc lửng撇号апостроф (apɔstʀɔf)nom féminin