applaudissement
applaudissement
n.m.APPLAUDISSEMENT
(a-plô-di-se-man) s. m.SYNONYME
- APPLAUDISSEMENT, LOUANGE. La louange s'accorde à des objets très divers, aux qualités par exemple aussi bien qu'aux actions des personnes ; les applaudissements ne s'accordent qu'aux discours ou aux actions. La louange s'exprime par la parole ; les applaudissements, qui signifient proprement le battement des mains pour exprimer le contentement, n'impliquent pas l'idée du langage articulé. La louange vante, célèbre, glorifie ; les applaudissements ne font qu'approuver, mais avec une certaine vivacité que la louange ne suppose pas toujours.
HISTORIQUE
- XVIe s. Ne cherchons honneur n'y applausement des hommes, mais la verité seule [RAB., Pant. II, 18]Par tout le discours du tournoy precedent feut le bruyt et applausion des spectateurs grand en toute circumference [ID., Sciomachie.]Tous feirent applausement de joye et alaigresse [ID., ib.]
ÉTYMOLOGIE
- Applaudir.
applaudissement
applaudissement
Applaudissement, ou Applausement, Applausus, huius applausus.
applaudissement
APPLAUDISSEMENT, ou APLAUDISSEMENT, s. m. [Aplodiceman, 2e dout. 4e e muet.] Grande aprobation, marquée ou par des battemens de mains, ou par aclamation, ou de quelque manière que ce soit. "Recevoir des aplaudissemens; être reçu avec de grands aplaudissemens. Chercher, avoir l'aplaudissement universel, ou public, ou de tout le monde.
Rem. Par lui-même, aplaudissement n'a point de régime. Il ne régit les noms que par le moyen des verbes auxquels il est joint; et même joint à ces verbes, il ne régit point la prép. à, excepté avec doner, acorder, etc. qui la régissent. *"L'aplaudissement du peuple à quelque opinion sur une matière difficile, est une marque infaillible qu'elle est fausse. Mallebr. C'est un faux régime. Il falait dire: l'aplaudissement que done le peuple à une opinion, etc.