arène
(Mot repris de arene)arène
n.f. [ du lat. arena, sable ]arènes
n.f. pl.ARÈNE
(a-rê-n') s. f.HISTORIQUE
- XIIe s. Et [ils ont] les murs crevantés de fort araine bise [, Sax. XXIII]
- XIIIe s. Lors s'en viegnent par une araine [, Ren. 19742]Chascuns est en aniaus et en buies là mis, Chascun jor portent pierre aus murs d'araine bis, Et traient aus carues [charrues] tote jor com roncis [, Ch. d'Ant. I, 670]
- XIVe s. Par chacun jour les araynes et gravois se accumulent au lieu où est le cours de l'eaue [DU CANGE, arena.]
- XVIe s. Ils se pourmenoyent sus le theatre aux arenes [à Arles] [MONT., I, 49]Arene mouvante [ID., I, 232]Une mer infinie d'arenes desertes [AMYOT, Crass. 42]Une petite arene ou pierre [PARÉ, XV, 35]Le patient jette avec l'urine des arenes rouges ou jaunastres [ID., XV, 36]
ÉTYMOLOGIE
- Arena, sable ; provenç. espagn. et ital. arena.
arène
Il signifie aussi Terrain de l'amphithéâtre où se faisaient les combats de gladiateurs et ceux des bêtes féroces, et que l'on couvrait de sable. Les combats de l'arène. Les Romains de la décadence se plaisaient aux spectacles sanglants de l'arène.
Fig., Descendre dans l'arène, S'engager dans une dispute. Il ne faut point descendre dans l'arène avec un homme si méprisable.
ARÈNES, au pluriel, se dit, par extension, des Amphithéâtres romains dont les restes subsistent dans certains lieux de la France. Les arènes de Nîmes, d'Arles, de Fréjus, de Lutèce.
Par extension, ce mot s'applique aux Amphithéâtres où, particulièrement dans la région du Midi, se donnent des courses de taureaux ou de vaches sauvages.
arene
Arene, ou Sable, ou Gravier, Arena.
Menue arene, Arenula.
Grosse arene dequoy on charge les navires jusques à certaine mesure, afin d'estre plus fermes, Saburra, saburrae.
Chargé de grosse arene, Saburratus.
Qui est d'arene, Arenaceus.
Celuy qui fouille ou tire de l'arene, ou du sablon, Arenarius.
Mortier fait de chaux et d'arene, Arenatum, arenati.
Oster l'arene et le sablon, Exarenare.
arène
ARèNE, s. f. ARÉNEUX, EûSE, adj. [Arè-ne, ré-neû, eû-ze; 2e lon. dans le 1er, è moy. 3e lon. aux deux dern. dont la 2de est un é fer.] Ils ne se disent plus au lieu de sâble ou de sabloneux, ni au propre, ni au figuré. La Touche les trouvait vieux en prôse, et beaux en poésie. Il cite un vers, sans dire d' où il l'a tiré.
De ce pays brûlant les plages aréneûses.
On disait aussi autrefois figurément: écrire, bâtir sur l'arène; on ne dit plus que sur le sâble. — L'Acad. dit d'arène, qu'il est plus de la poésie que de la prôse; et d'aréneux, qu'il est vieux, et n'a guère d'usage qu'en Poésie.
ARèNE ne se dit plus que des cirques, des amphithéâtres anciens: "Néron obligea les Chevaliers Romains de descendre dans l'arène. D'Ablanc. On dit aussi sur l'arène. "On le dit en ce sens, au figuré, en prôse comme en vers: "Un homme d'une âme élevée ne descendra point dans l'arène pour leur répondre. Necker. — Arène, Amphithéâtre de Nîmes, qu'on apelle dans le pays les Arènes.
arène
Arena, Kampfplatz, Sand, Schauplatz, Stierkampfarenaarena, sand, bullring, arenite, ringarena, strijdperk, kampplaats, krijt, piste, zand, ring, strijdtoneelאצטדיון (ז), זירה (נ), זִירָה, אִצְטַדְיוֹןarena, sandarenes, sorrapísekarena, sandαρένα, άμμος, κονίστρα, παλαίστραareno, sabloarena, redondelhiekkaaréna, homokarenaarena, sabbia, agonearena, harenasandareia, arena, liçanisipаренаsandarena, boğa güreşi alanı, kumАрена (aʀɛn)nom féminin
arène
[aʀɛn]des arènes romaines → a Roman amphitheatre