bandière
(Mot repris de bandières)BANDIÈRE
(ban-diê-r') s. f.1° Bannière, pavois. Vieux en ce sens.
2° En termes militaires, front de bandière, rangée et alignement des drapeaux et des étendards en tête d'une armée, d'un camp.
Les Samoïèdes n'ont jamais tué personne en front de bandière [VOLT., Dial. XXIV, 3]
HISTORIQUE
- XVIe s. Bien tost après hausserent les bandieres de France, et envoyerent offrir la place au roy [M. DU BELL., 495]
ÉTYMOLOGIE
- Autre forme de bannière ; provenç. bandiera ; espagn. landera ; portug. bandeira ; ital. bandiera.
Émile Littré's Dictionnaire de la langue française © 1872-1877
bandière
BANDIÈRE. n. f. Vieux mot qui se disait, en certains cas, pour Bannière. Les vaisseaux avaient mis leurs bandières. Il n'est plus usité que dans la locution suivante : Le front de bandière d'un camp, La ligne des étendards et des drapeaux à la tête des corps campés.
Dictionnaire de L'Académie française 8th Edition © 1932-5
bandière
BANDIèRE, s. f. [Ban-diè-re, 1re et 2e longues, 3e e muet, l' è de la 2de est moyen.] Suivant Trév. Parement que l'on met au-dessus des mâts. Suivant l'Acad. il se dit quelquefois pour bannière: "Les vaisseaux ont mis leurs bandières. Je le crois vieux en ce sens. — Il ne se dit plus que dans cette façon de parler, en front de bandière: L'armée était campée en front de bandière, avec les étendards et les drapeaux.
Dans la langue Provençale, bandière signifie, bannière, drapeau.
Jean-François Féraud's Dictionaire critique de la langue française © 1787-1788