blanc-signé
BLANC-SIGNÉ
(blan-si-gné) s. m.Le même que blanc-seing, qui est actuellement plus usité.
Je reviens à Paris avec trente-deux blancs-signés de M. le comte [RETZ, I, 37]
....C'est un blanc-signé Qu'autrefois par larcin je pris au roi mon père [MAIR., Solim. I, 5]
Le roi, ayant pris parti, envoya son blanc-signé à M. de Bouillon pour terminer le procès comme il lui plaisait [SAINT-SIMON, 157, 53]
Auguste donna à son ambassadeur ses pleins pouvoirs et son blanc-signé [VOLT., Charles XII, 3]
REMARQUE
- L'Académie, qui donne cette locution à blanc, écrit, sans trait d'union, blanc signé ; elle n'indique pas le pluriel ; il doit être des blancs signés, c'est-à-dire des papiers blancs signés.
HISTORIQUE
- XVe s. Qui avoit des blancz signez pour son maistre [COMM., I, 2]
- XVIe s. Blancs-signez [CARL., V, 3]
ÉTYMOLOGIE
- Blanc, signé.
Émile Littré's Dictionnaire de la langue française © 1872-1877