câpre
câpre
n.f.Bouton à fleur du câprier que l'on fait macérer dans du vinaigre et qui sert de condiment : Manger une raie aux câpres.
Maxipoche 2014 © Larousse 2013
CÂPRE
(kâ-pr') s. f.Jeune bouton de fleurs du câprier, confit dans le vinaigre, et servant d'assaisonnement. Sauce aux câpres.
Je ne vivais ordinairement en Sicile [dit Platon] que de câpres [FÉNEL., Diogène.]
Câpres capucines (voy. CAPUCINE). HISTORIQUE
- XVe s. Une livre caspres, deux sols [, Bibl. des chartes, 4e série, t. IV. p. 90]
- XVIe s. Preparant des bouillons de poullets avec racines de persil, de fenouil, de capres, d'orge et autres diuretiques [PARÉ, XX, 36]Les capres sont bonnes, à cause qu'elles aiguisent l'appetit et desopilent, et doivent estre bien dessalées [ID., XXIV, 22]Comment qu'on prenne les capres, sont tous-jours propres à confire [O. DE SERRES, 550]
ÉTYMOLOGIE
- Capparis, du grec.
Émile Littré's Dictionnaire de la langue française © 1872-1877
capre
CAPRE. n. f. Bouton à fleurs du câprier, que l'on confit ordinairement dans le vinaigre. On le dit surtout au pluriel. Manger des câpres. Un baril de câpres. De grosses câpres. Mettre des câpres dans un ragoût. Une sauce aux câpres.
Câpres capucines. Voyez CAPUCINE.
Dictionnaire de L'Académie française 8th Edition © 1932-5
câpre
*CâPRE, s. f. CAPRE, s. m. [L'a est long dans le 1er, br. dans le 2d.] La câpre, fruit du câprier, est un fruit verd, qu'on confit ordinairement dans le vinaigre. — Un capre, est un vaisseau corsaire. On dit plus souvent Armateur. — Richelet disait aussi cape pour le fruit.
Jean-François Féraud's Dictionaire critique de la langue française © 1787-1788