calamite
CALAMITE1
(ka-la-mi-t') s. f.HISTORIQUE
- XVIe s. Sandaulx, poudre de calamite [PARÉ, XI, 15]Terebentine, styrax, calamite, oliban, benjoin [ID., XXIV, 21]
ÉTYMOLOGIE
- Calamus, roseau (voy. CHAUME).
CALAMITE2
(ka-la-mi-t') s. f.HISTORIQUE
- XVIe s. Voyez à la calamite de vostre boussole [RABEL., IV, 18]
ÉTYMOLOGIE
- Provenç. et catal. caramida ; espagn. calamida ; ital. calamita ; de calamus, roseau (voy. CHAUME), parce qu'on mettait la calamite dans un roseau ou sur une paille pour la faire flotter.
calamite
calamite
calamité
Il se dit aussi des Grands malheurs qui frappent les particuliers. La perte de cet homme est une véritable calamité pour sa famille. Les calamités qui ont accablé sa vieillesse.
calamité
Calamité Aduersa aerumna, Calamitas.
Tomber en calamité, Venire in calamitatem.
Mettre hors et delivrer les innocens de calamité, Leuare calamitatem innocentium.
Plein de calamitez et d'ennuis, ou encombriers, Calamitosus.
calamite
Calamite, ou Aimant, Magnes.
calamité
CALAMITÉ, s. f. CALAMITEUX, EûSE, adj. [4e é fer. au 1er, lon. aux deux aûtres] Le substantif ne se dit guère que des malheurs communs à beaucoup de persones. Calamité publique; les calamités de la guerre; temps de calamités. L'Acad. ajoute: tomber dans une calamité: mais pour une afliction particulière, malheur, misère, sont plus propres. = L'adjectif est vieux et peu en usage: il eût été bon de le conserver: on y est encore à temps. — L'Acad. dit qu'il vieillit, et qu'il ne se dit qu'en parlant des temps de peste, de guerre, de famine, etc., qu'on apèle temps calamiteux.