cale
1. cale
n.f. [ all. Keil ]2. cale
n.f. [ de 2. caler ]CALE1
(ka-l') s. f.ÉTYMOLOGIE
- Provenç. espagn. et ital. cala. On a dit que cale était pour escale, échelle, relâche ; et en effet tous les sens de cale peuvent s'entendre d'une descente ; mais comme ce sens appartient aussi au verbe caler, il est plus naturel de tirer cale de caler 1. Ajoutez que l'italien calata, qui vient certainement de calare, exprime cette descente même.
CALE2
(ka-l') s. f.ÉTYMOLOGIE
- Il y a dans l'espagnol cala, sonde ; Diez est disposé à y voir le sens de ce qu'on enfonce et à y rattacher le français cale, petit morceau de bois qu'on enfonce sous quelque chose et qui alors viendrait du verbe caler, dans le sens d'abaisser (voy. CALER 1). Mais ce sens est détourné, et, laissant le mot espagnol pour ce qu'il est, on peut songer pour cale, morceau de bois, au latin cala, bois, bûche ; Scheler songe à l'all. keil, coin.
CALE3
(ka-l') s. f.HISTORIQUE
- XIVe s. Le dit Gilet osta à icellui Maron sa calette ou barette, qu'il avait sur la teste [DU CANGE, calestra.]
- XVIe s. Un gros bonnet blanc que l'on appelle une calle [BRANT., Dames ill. p. 388 et 389, dans LACURNE]
ÉTYMOLOGIE
- Origine inconnue, à moins qu'on n'y voie le verbe caler, abaisser, enfoncer : un bonnet ayant pu être nommé cale parce qu'on y enfonce la tête.
cale
Il se dit aussi de la Partie d'un quai qui forme une pente douce jusqu'au bord de l'eau et qui facilite le chargement et le déchargement des bateaux. Cette cale est commode. Mettre des marchandises sur la cale.
Il se dit également, dans les chantiers de construction, d'un Espace plan, incliné vers le rivage, sur lequel on construit ou l'on répare les bâtiments et d'où ils sont ensuite lancés à l'eau. Cale de construction. Cale couverte.
cale
cale
Cale, f. penac. Est un terme de marine usité és mers de Levant, et signifie ce reduit et entrée à requoy que la mer fait au rivage entre deux poinctes de la terre, ou rochers issans d'icelle en cornieres, lesquelles rabbattent le vent, et y font la mer calme. Esquelles les fustes des pyrates se mussent et recelent à couvert, pour surprendre et sursaillir les vaisseaux qui navigent raiz à raiz des costes, et où tels petits vaisseaux de rame se rengent pendant l'esmotion de la mer, pour y estre à garand du vent, et des flots de la mer. Virgile au 1. de l'Eneide, descrit la Cale en ces vers, Est in secessu longo, etc. Et vient du verbe Grec, khalaô.
cale
CALE, s. f. [1re br. 2e e muet.] 1°. Abri entre deux pointes de terre ou de rochers. "Les corsaires se cachent dans des cales, pour surprendre les petits vaisseaux. = 2°. Fond de cale, le lieu le plus bas d'un vaisseau. — Un Auteur moderne dit cal: c'est un barbarisme. "Le fond de cal de la barque est toujours plein d'eau. = 3°. Espèce de châtiment assez ordinaire sur les vaisseaux, qui consiste à suspendre un homme à la vergue du grand mât et à le plonger plusieurs fois dans la mer. Doner la cale; condamner à la cale. = 4°. Morceau de bois plat, qu'on met sous une poûtre ou solive, ou sous une table, pour qu'elle soit de niveau. = 5°. Espèce de bonet et de coifûre de tête pour les femmes de basse condition. En ce pays-là les femmes portent des cales. = 6°. Bonet plat que portent de petits laquais, ou des garçons de métier.
cale
Keil, Bilge, Laderaumwedge, hold, chock, skid, slip, cleat, slipwaywig, keg, keil, spie, ruim, dok, hol [schip], scheepshelling, steunblok, stut, wig [autowiel], helling, stapelבטן אונייה/מטוס (נ)falca, tascókojnobodega, cuñakile, lasteromcala, cuneo, stiva, tacco, zeppa (kal)nom féminin