canonnier
(Mot repris de canonniers)canonnier
n.m.CANONNIER
(ka-no-nié ; l'r ne se lie jamais ; au pluriel l's se lie : des ka-no-nié-z adroits) s. m.HISTORIQUE
- XVe s. Et fut le sire de Clary, qui estoit maistre des canonniers au sire de Coucy, trait et atteint d'un carrel de canon [FROISS., II, II, 231]Ceux de dedans traiterent par condition qu'ils rendroient ledit fort et s'en iroient sauve leur vie, sans emporter nuls de leurs biens, reservés les canonniers et ceux qui autrefois avaient fait serment pour la partie du roi Henri [MONSTRELET, II, 111]
- XVIe s. ....commande aux canonniers Canonner fort et ferme [J. MAROT, V, 157]Tout le reste tué ou vendu aux Tartares, hor-mis les canonniers [D'AUB., Hist. I, 190]Il y avoit dix-huict canonniers, chacun pour le plus expert.... à chaque piece, un canonnier [pointeur] [CARLOIX, VII, 9]Trouz canonniers [meurtrières] [, Alector, roman, p. 131, dans LACURNE]
ÉTYMOLOGIE
- Canonner.
SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE
- CANONNIER. Ajoutez :
canonnier
canonnier
CANONNIER, ou CANONIER, s. m. CANONNIèRE, ou CANONIèRE, s. f. [Ka-no-nié, niè-re, 3e é fer. et dout. au 1er, è moy. et lon. au 2d.] Le Canonier est celui dont la profession est de servir le canon. = Canonière est 1°. une petite ouvertûre dans une murâille, pour tirer des coups de mousquet, sans être vu. = 2°. Tente faite en forme de toît, qui n'a point de murâilles comme les tentes ordinaires. Une canonière sert ordinairement à quatre soldats. — Dans ce même sens, tente à deux mâts, pour reposer les canoniers. = 3°. Bâton de sureau, dont on ôte la moelle, et dont les enfans se servent pour chasser, par le moyen d'un piston, des morceaux de filasse ou de papier.
Canonier. M. Linguet l'emploie assez plaisamment comme adjectif. "Entre ces deux codes canoniers (celui de la guerre terrestre & de la maritime) il y a une quatrième disparité, non moins remarquable. Ann. T. VI. p. 113.