cautère
(Mot repris de cautères)cautère
n.m. [ du gr. kautêrion, brûlure ]CAUTÈRE
(kô-tê-r') s. m.Terme de médecine.HISTORIQUE
- XIVe s. Et en medecine c'est legiere chose de savoir ce que il est dit du miel et du vin et de ellebore et de cauteres et de incisions [ORESME, Eth. 164]
- XVIe s. Je dis derechef qu'il n'est besoin de paroles à ceux qui ont esté quelquefois piqués du cautere de la conscience [CALV., 68]Le pecheur navré du cautere de son peché, et comme brisé par la terreur de l'ire de Dieu [ID., Instit. 461]Medecines, purgations, cautheries, saignées et scariffications [CARLOIX, VI, 50]
ÉTYMOLOGIE
- En grec, brûler (voy. CAUSTIQUE) ; provenç. cauteri ; esp. et ital. cauterio.
cautère
Il se dit aussi de l'Ulcération artificielle que l'on provoque à l'aide d'un caustique pour entretenir la suppuration. Panser un cautère. Laisser fermer un cautère.
Prov. et fam., C'est un cautère sur une jambe de bois, C'est un remède qui ne peut servir à rien.
cautere
Cautere, Cauterium.
cautère
CAUTèRE, s. m. CAUTÉRISATION, s. f. CAUTÉRISER, v. a. [Kotère, kotériza-cion, kotérizé; 1re dout. 2e è moy et long au 1er, é fer. aux 2 dern.] Cautère est 1°. un petit ulcère fait volontairement à une partie extérieûre du corps par le moyen d'un caustique, pour faire écouler les mauvaises humeurs. = 2°. Le caustique, qui sert à faire l'ouverture. "Se faire faire un cautère, panser un cautère. — Apliquer un cautère. = Cautérisation, est l'action de faire un cautère. = Cautériser, brûler de la manière que font les caustiques. Acad. Faire ou apliquer un cautère. Tré. Rich. Port.: ce 2d sens est tout au moins douteux.