cavalier
(Mot repris de cavaliers)1. cavalier, ère
n. [ it. cavaliere ]cavalier
n.m.2. cavalier, ère
adj. [ de 1. cavalier ]cavalier
Être bon cavalier, Être bien à cheval, savoir bien conduire un cheval; et, dans le sens contraire, Être mauvais cavalier. Elle est bonne cavalière, elle est mauvaise cavalière.
C'est un beau cavalier, se dit d'un Homme qui a bonne grâce à cheval.
Il signifie aussi Soldat qui fait partie d'une formation de cavalerie. Il y a eu dans le combat tant de cavaliers tués, démontés. Ce peloton est de cinquante cavaliers.
Il signifie quelquefois simplement, dans le langage familier, Homme, par opposition à Dame ou Demoiselle. Nous étions cinq femmes et nous n'avions pas avec nous un seul cavalier. C'est un joli, un beau, un aimable cavalier. Donner la main à son cavalier.
Servir de cavalier à une dame, Être son cavalier, Lui donner le bras dans une réunion, la faire danser dans un bal. On dit d'un Homme du monde, qui, par galanterie, s'astreint aux volontés d'une dame et lui rend des soins empressés, qu'il est son Cavalier servant.
Le cavalier seul se dit, en termes de Danse, d'une Figure du quadrille où l'homme danse seul, et aussi du Pas qu'il exécute ainsi. Faire un cavalier seul.
En termes du jeu d'Échecs, il se dit de Pièces dont la marche est d'aller du blanc au noir, et du noir au blanc, en sautant d'abord en avant, puis de côté et en laissant une case entre deux. Les cavaliers blancs. Les cavaliers noirs. Le cavalier du roi. Le cavalier de la dame. Il faut que le roi se déplace quand le cavalier lui donne échec. On ne couvre point l'échec du cavalier.
En termes de Ponts et chaussées, il se dit d'un Amas de terre le long d'une route, d'un canal, etc.
En termes d'Imprimerie, il se dit du Papier d'impression dont le format est intermédiaire entre le carré et le raisin.
Il s'emploie aussi comme adjectif et signifie Qui est libre, aisé, dégagé. Il ne se dit que de l'Air, des manières, et se prend rarement en bonne part. Avoir l'air cavalier, la mine cavalière. Prendre des airs cavaliers.
Il signifie, par extension, Qui est brusque et hautain, ou Qui est inconvenant, trop leste. Faire une réponse cavalière. Traiter quelqu'un d'une façon cavalière. Ce procédé me paraît un peu cavalier. Il prit avec elle un ton fort cavalier. Il lui tint des propos assez cavaliers.
Il se dit encore en parlant d'Endroits spécialement affectés au passage des gens à cheval. Rue cavalière. Route cavalière.
En termes de Dessin, Perspective cavalière. Voyez PERSPECTIVE.
À LA CAVALIÈRE, loc. adv. En cavalier. Être vêtu à la cavalière. Agir à la cavalière. Il a vieilli.
cavalier
CAVALIER, s. m. [Kava-lié, 3e é fer.] 1°. Homme qui est à cheval. "Il y avoit trois ou quatre Cavaliers, qui acompagnoient le cârosse, — On dit d'un homme, qu'il est bon cavalier, quand il est bien à cheval; et qu'il est beau cavalier, quand il a bone grâce à cheval. = 2°. Homme de guerre dans une compagnie de gens à cheval; Cavalier de la Maréchaussée. = 3°. Gentilhomme, qui fait profession des armes. — Jeune Gentilhomme destiné à les porter. = 4°. On disait autrefois cavalier pour homme: "Nous étions dix femmes, et nous n'avions pas un seul cavalier. On ne le dit plus qu'en Province. "Je ne sais qui est le plus à plaindre, dit La Bruyere, ou d'une femme avancée en âge, qui a besoin d'un cavalier, ou d'un cavalier, qui a besoin d'une vieille.
Mais je prétends qu'un cavalier bien né
En sache assez pour n'être point berné
Par l'impudence et l'air de dictatûre
Des Charlatans de la Littératûre. Rouss.
Jean-Jaques, dans une note, avertit les Provinciaux, qu'on ne dit point cavalier en ce sens.
5°. Cavalier est aussi une fortification de terre fort élevée et où l'on met du canon, soit pour l'ataque, soit pour la défense d'une Place.
6°. CAVALIER, IèRE, adj. Il se dit du ton, de l'air, des manières, pour signifier libre, aisé, dégagé, tel que l'ont les gens de guerre. Marivaux le dit de l'âme. "Je suis encôre à comprendre qu'il y ait des homes, dont l'âme deviène aussi cavalière pour celle de quelque homme que ce soit. Qu'est-ce qu'une âme cavalière à l'égard d'un aûtre? Il y a là bien du sous-entendu. L'Auteur veut dire, qu'il y a des hommes, dont l'âme, pleine d'orgueil, leur inspire des manières, des tons, des airs si cavaliers envers d'aûtres hommes, dont l'âme en est blessée. Les métaphores ne doivent pas avoir besoin de comentaire. L'Ab. Sabatier dit mieux, et pour la pensée et pour l'expression, quand il demande: quel peut être le fruit de ces romans, dont~ un ton cavalier et cynique fait le principal ornement? (Trois Siècles, etc. Art. Crébillon.)
À~ LA CAVALIèRE, adv. Librement, d'un air cavalier, libre et aisé. Il danse, il est vétu à la cavalière.
Rem. Il ne faut pas confondre Cavalier avec Chevalier. Le 1er se dit de quiconque est à cheval, ou va à cheval: ainsi l'on dit: Je suis bon ou mauvais cavalier. Il se~ dit aussi d'un Soldat qui sert dans une Compagnie de Cavalerie, etc. Chevalier, est celui qui est d'un Ordre de Chevalerie~. C'est aussi un titre, que prènent les Nobles, qui sont au-dessus des Écuyers. = On done pourtant à des Auteurs, ou Artistes Italiens le nom de Cavalier, dans le sens de Chevalier. On dit, le Cavalier Marin, le Cavalier Bernin, etc.
cavalier
cavalier
cavalier
(kavalje) masculincavalière
knight, rider, horseman, cavalier, escort, dance partner, mounted soldier, mount, squire, jumper, partner, trooperפרש (ז), רוכב (ז), פָּרָשׁ, רוֹכֵבcavalerist, (dans)partner, amazone, brutaal, ongemanierd, paard [schaken], ruiter, ruiter-, vrijpostig, paard, berijderحصان, فرس, رَاكِبjezdecReiter, Springer, Pferd, Ritterĉevalocaballero, caballo, el que monta, viajeroاسبhevonen, ratsu, ratsastajakonj, skakač, jahačhuszárcavallo, ballerino, cavaliere, ciclistakonik, skoczek, jeździeccavalo, ciclista/cavaleiroконь, наездник, кавалеристjazdechäst, springare, ryttareat, biniciкіньαναβάτηςrytter乗り手타는 사람rytterผู้ขับขี่người cưỡi, người lái骑手 (kavaljɛʀ) fémininnom
cavalier
[kavalje, jɛʀ]faire cavalier seul → to go it alone
poursuivre son cavalier seul → to stay out in front
continuer son cavalier seul → to stay out in front