caverne
caverne
n.f. [ du lat. cavus, creux ]CAVERNE
(ka-vèr-n') s. f.HISTORIQUE
- XVe s. Et moult de nobles faits verras, Par celle fontaine et caverne Qui tous les sept metaulx gouverne [, La fontaine des am. 397]
- XVIe s. Tout y alloit, non comme chez un officier de ville, mais comme chez un tyran du peuple ; et c'estoit non pas un parquet de justice, mais une caverne de tyrannie [LA BOETIE, Servitude volont. dans MONTAIGNE, édit. de Paris, an X, t. IV, p. 363]
ÉTYMOLOGIE
- Bourg. caivarne ; Berry, chavarne ; provenç. espagn. et ital. caverna ; du latin caverna, dérivé de cavus (voy. CAVE 3).
caverne
Fig. et fam., il se dit d'une Maison mal fréquentée où l'on court des risques pour son argent ou pour sa personne. Cette maison est une caverne, une vraie caverne.
En termes de Médecine, il se dit d'une Excavation produite dans le poumon à la suite de l'évacuation d'un abcès, d'un tubercule ramolli, d'une escarre de gangrène, etc.
caverne
Caverne, Cauerna, Antrum, Spelunca.
Caverne où se retirent et logent les bestes sauvages és bois, Lustrum, et Lustrum ferarum.
Caverne tournée vers Aquilon, Conuersa ad Aquilonem spelunca.
Les cavernes et tanieres où les bestes se retirent et cachent, Latebrae ferarum, Spelaea, spelaeorum.
caverne
CAVERNE, s. f. CAVERNEUX, EûSE, adj. [2e è ouv. 3e e muet au 1er, longue aux deux aûtres.] Caverne est un antre, une grote, un lieu creux dans des montagnes, sous terre. — Caverneux se dit des lieux pleins de cavernes.
Sous les flancs caverneux d'une roche profonde.
St. Ange.
Dans le Journ. de Mons. on traite ce mot de vieux, mais pittoresque. L'Acad. le met sans remarque.
caverne
cavern, caveמערה (נ), נקרה (נ), מְעָרָהhol, spelonk, holte [medisch]Höhlegrutaпещераcaverna, cavitàПещераJeskyněGrotte동굴Grottaถ้ำ (kavɛʀn)nom féminin