cense
(Mot repris de censes)CENSE
(san-s') s. f.Nom qu'on donne aux métairies, dans certaines parties de la France et de la Belgique.
Le roi à la tête de son armée couvrait Monsieur, qui assiégeait Bouchain, et s'avança jusqu'à la cense d'Hurtebise [SAINT-SIMON, 112, 218]
HISTORIQUE
- XVe s. Comme d'avoir bruslé maintz beaulx villages et maintes belles censes [COMM., V, 14]Et descendit le roy en une cense ou metairie [ID., VIII, 6]
- XVIe s. Un petit village ou plustost cense, appellée la Catelle [M. DU BELLAY, 387]
ÉTYMOLOGIE
- Wallon, seins, s. f. provenç. sensa ; du bas-latin censa, fermage, cens, qui est devenu ensuite le nom de la ferme même ; de census, cens.
Émile Littré's Dictionnaire de la langue française © 1872-1877
censé
CENSÉ, ÉE. adj. Qui est supposé, réputé. Celui qui est trouvé avec les coupables est censé complice. Une loi est censée abolie par le non-usage.
Dictionnaire de L'Académie française 8th Edition © 1932-5
cense
Cense, ferme ou metairie, Colonia, Villa.
Jean Nicot's Thresor de la langue française © 1606
cense
CENSE, s. f. C'est un mot de certaines Provinces, comme la Picardie, le Hainaut, la Flandre, la Bourgogne. Métairie, ferme.
censé
CENSÉ, ÉE, adj. [Sansé, sé-e; 1re lon. 2e é ferm. long au 2d.] Réputé. "Il est censé présent. "Celui, qui est trouvé avec les coupables est censé complice: "Une loi est censée abolie par le non-usage.
Jean-François Féraud's Dictionaire critique de la langue française © 1787-1788