censeur
censeur
n.m. [ lat. censor, censeur, critique ]censeur
(sɑ̃sœʀ)nom masculin
CENSEUR
(san-seur) s. m.HISTORIQUE
- XIVe s. Li cenceur nombroient le peuple [BERCHEURE, f° 2, verso.]
- XVe s. Quelques censeurs de ce temps ont descouvert que nous n'en feuilletasmes pas un [D'AUB., Conf. II, 6]
ÉTYMOLOGIE
- Censor, censeur, proprement celui qui compte.
censeur
Il désigne encore Celui qui est chargé de surveiller les études et de maintenir le bon ordre et la discipline dans un lycée. Censeur des études. Le censeur du Lycée Louis-le-Grand.
Il désigne aussi Ceux qui sont chargés de contrôler la partie financière de certains établissements ou de certaines sociétés. Les censeurs de la Banque de France. Cette société vient d'élire de nouveaux censeurs.
Il se disait, chez les Romains, du Magistrat qui tenait un registre du nombre des citoyens et de leurs biens et qui avait en outre le droit de contrôler leurs moeurs et leur conduite. Caton le censeur.
Il signifie par analogie Celui qui reprend ou qui contrôle les actions d'autrui. Un censeur équitable. Un rude censeur. Un censeur sévère, chagrin, injuste, pointilleux. Sans épithète, il se prend d'ordinaire en mauvaise part. C'est un censeur, C'est un homme qui trouve à redire à tout.
Il se dit aussi d'un Critique qui juge des ouvrages d'esprit. Consulter un censeur éclairé.
censeur
Censeur, Censor.
Estre censeur, Censuram gerere.
Punition et condemnation faite par le censeur, Censio.
censeur
CENSEUR, s. m. [San-ceur: 1re lon. 2e dout.] 1°. Celui qui reprend et contrôle les actions d'autrui. Il se prend, ou en bone, ou en mauvaise part, suivant l'épithète qui le modifie. = 2°. Chez les Romains, Magistrat qui tenait un registre des citoyens, et qui avait droit de rechercher leurs moeurs et leur conduite. = 3°. Critique qui juge des ouvrages d'esprit. "Consulter un Censeur éclairé. = 4°. Celui que le Chancelier commet pour l'examen d'un livre. Il est Censeur Royal, etc. etc.