chamarrer
(Mot repris de chamarrerez)chamarrer
Participe passé: chamarré
Gérondif: chamarrant
Indicatif présent |
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je chamarre |
tu chamarres |
il/elle chamarre |
nous chamarrons |
vous chamarrez |
ils/elles chamarrent |
CHAMARRER
(cha-ma-ré) v. a.1° Garnir de passements, dentelles, galons, bandes de velours, etc. Chamarrer un habit, un meuble.
De chamarrer leurs lances des couleurs de chaque Dulcinée [HAMILT., Gramm. 4]
2° Arranger avec des ornements de mauvais goût. Peut-on chamarrer de la sorte ses vêtements ?
3° Fig. et familièrement. Chamarrer quelqu'un, le chamarrer de ridicules, l'en couvrir.
Le prince de Conti me conta la retraite du roi, et, malgré ma jeunesse, la chamarra bien, parce qu'il ne se défiait pas de moi [SAINT-SIMON, 11, 128]
4° Se chamarrer, v. réfl. Se couvrir ridiculement d'ornements de mauvais goût.
HISTORIQUE
- XVIe s. Fontanelle aucune ne restera au fons du terroir, que par les tranchées, dont l'aurés environné et chamarré de tous costés, les sources ne se ramassent en une [O. DE SERRES, 758]
ÉTYMOLOGIE
- Chamarre.
chamarrer
CHAMARRER. v. tr. Parer d'un assemblage de couleurs éclatantes et mal assorties. Il s'est fait chamarrer de la manière la plus bizarre. Cette robe est bien ridiculement chamarrée. Chamarré de décorations. Fig., Un discours chamarré de grec et de latin.
chamârrer
CHAMâRRER, v. a. CHAMâRRûRE, s. f. [Chamâré, rûre; 2e lon. surtout devant l'e muet, il chamârre.] Ils expriment l'action d'orner un habit, un meuble, de galons, de passemens, de dentelles, etc. — Il a chamârré son habit de galons, etc. La chamârrûre en est très-riche. — Ils se disent au figuré, mais en mauvaise part: chamârrer un discours d'antithèses et de métaphôres. "C'est une ridicule chamârrûre.