commendataire
(Mot repris de commendataires)COMMENDATAIRE
(ko-man-da-tê-r') adj.ÉTYMOLOGIE
- Commende.
SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE
- COMMENDATAIRE. Ajoutez : - HIST. XVIe s. Et si, elle ne vaut pas trois mille livres de revenu, dont il en faut donner beaucoup plus de la moitié pour l'entretien de l'abbé commendataire [BRANT., François 1er.]
commendataire
commendataire
Commendataire, Fiduciarius antistes. B.
commendataire
COMMENDATAIRE, adj. et s. m. COMMENDE, s. f. [Komandatère, Komande: 2e lon. 4eè moy. et long au 1er. — Plusieurs écrivent Commandataire, Commande, sous prétexte qu'on écrit Commanderie, Commandeur, qui ont la même origine. Il est vrai qu'il y a de l'inconséquence dans ces deux manières d'écrire ces mots, et qu'on ne peut justifier l'usage là-dessus par aucune bone raison: mais enfin, c'est l'usage, et il faut s'y soumettre, jusqu'à ce qu'il change. Que s'il doit changer, ce doit être plutôt en écrivant les derniers mots avec un e, que les premiers avec un a.] Commendataire, ne se dit qu'avec le mot Abbé: celui qui possède une Abbaye en Commende. Abbé Commendataire de Saint-Victor de Marseille. Au Palais, on dit substantivement et absolument, le Commendataire. — La Commende, est un titre de Bénéfice que le Pape done à un Éclésiastique nomé par le Roi, pour une Abbaye Régulière, avec permission au Commendataire de disposer des fruits pendant sa vie. "Posséder un bénéfice en Commende: "La Commende n'était aûtrefois que l'administration du temporel d'un Bénéfice, jusqu'à ce que le Titulaire eût été nomé. Elle n'était ordinairement que pour six mois.